La vedette du premier épisode était Meryl Streep. Elle nous manque clairement dans celui-ci. Sa fille Amanda Seyfried s’apprête à ouvrir le paradis hôtelier rêvé par sa mère. L'histoire de Meryl Streep jeune incarnée par Lily James se déroule en même temps. Toute cette énergie bon enfant, cette bande-son qui réveille des souvenirs de jeunesse a disparu ici. Dans ce deuxième opus, Donna est morte. De ce récit qui entremêle deux époques, Ol Parker ,le metteur en scène, va délivrer un film sacrément foutraque. Ce temps qui passait dans une sorte de bonne humeur dans laquelle on se surprenait de tomber a disparu. Lilly James est rayonnante dans son rôle de Donna, pétillante à souhait. Elle est très mignonne et fait merveille dans ce rôle. Ce qui pêche, c'est le scénario. Cette histoire a déjà été racontée dans le premier film. Les morceaux d'Abba ont déjà été exploités et ressassés. La courte apparition de Meryl Streep à la fin du film ne suffit pas. Dommage que l'on ne retrouve pas cette énergie positive du premier film. Il nous reste les chansons les moins connues et moins pétillantes d' Abba. Les meilleures sont dans le premier. On plonge dans le passé du personnage de Donna pour mettre en miroir sa jeunesse et sa maternité avec celle de sa fille unique .Meryl Streep manque terriblement à l'histoire. L’affiche est d'ailleurs bien mensongère. Son apparition ne dépasse pas les 5 minutes de présence à l’écran. Mamma Mia – Here we go again ! est une déception.Le film parvient seulement à nous refiler la pêche avec la scène des bateaux chargés d'invités qui arrivent sur l'ile. L’émotion vient aussi forcément nous cueillir lors de la dernière scène où tout le monde est réuni. Mais, c'est tout. A noter des apparitions des membres du groupe Abba . Il manque l'originalité et la légèreté de ton adopté dans le premier film. Enfin, on se serait vraiment passé de l'arrivée de Cher terrifiante. Moins frais que le premier, tous les meilleurs titres ont déjà servi à part Fernando et Waterloo.On a l'impression de répétitions et la comparaison est obligatoire.Le film anticipe trop les musiques et rien n'est spontané .

pasteque68
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le 15 août 2018

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pasteque68

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