Martyrs un jour / sans retour
Ça commence comme un petit-déjeuner Ricoré. Un petit notable de province est attablé avec femme et enfants... On sonne à la porte. L'ami Ricoré, justement? Bof. Une femme, encagoulée, qui règle son compte à la petite famille au shotgun. Sympa.
Les trois premiers quarts d'heure du film sont bien foutus. C'est sale, plutôt imaginatif dans le côté trauma mal digéré... Mais à jouer au con en débutant sur le rythme d'une fin de film, "Martyrs" se pète la gueule. Et pas qu'un peu.
Passée la mort de Mylène Jampanoï, le film se noie dans un océan de niaiserie et de putasserie. En plus d'être ridicule, "Martyrs" devient intenable. Pas traumatisant ou trop gore... Non, pire: chiant, embarrassant. Au point de gâcher tout plaisir, au point de me faire enclencher la touche fatale: Fast-forward.