10
Douleur enjouée
Je n'ai pas réussi à mieux traduire mon ressenti que par ce titre aussi paradoxal que bref. Mary & Max use d'un registre la plupart du temps très léger pour traiter de sujets profonds et...
Par
le 17 août 2011
63 j'aime
29
Une anime pour adulte, poétique, drôle et anxiogène à la fois...
Voici un film d'animation à ne pas mettre entre toutes les mains !
Clairement pour les adultes, cette anime traite de la solitude, du mal-être, du quotidien, etc... A travers la relation épistolaire entre la petite Mary, fillette australienne au physique ingrat et Max, vieux garçon solitaire et anxieux, on suit une amitié hors norme. Si parfois le rythme "lettre à lettre" par voix-off, pourra figer le spectateur, Adam Elliott arrive toutefois à casser ce côté épistolaire, avec notamment un humour grinçant. Car malgré l'ambiance anxiogène et sombre, le film est bourré d'humour noir, jaune, et de différents autres tons.
C'est là, la force du film : le décalage. Le décalage entre une touche artistique orientée cartoon et un propos clairement dark. Le décalage entre les moments de rire, de potacherie, et ceux où la boule vous prend à la gorge. Elliott, à travers ses modelages tordus, volontairement laids, comme du Tex Avery sous Tranxène, impose un style personnel et signe ici une jolie histoire moderne, mais paradoxalement universelle, certes bien barrée mais pleine de poésie.
Clairement pour les adultes, cette anime traite de la solitude, du mal-être, du quotidien, etc... A travers la relation épistolaire entre la petite Mary, fillette australienne au physique ingrat et Max, vieux garçon solitaire et anxieux, on suit une amitié hors norme. Si parfois le rythme "lettre à lettre" par voix-off, pourra figer le spectateur, Adam Elliott arrive toutefois à casser ce côté épistolaire, avec notamment un humour grinçant. Car malgré l'ambiance anxiogène et sombre, le film est bourré d'humour noir, jaune, et de différents autres tons.
C'est là, la force du film : le décalage. Le décalage entre une touche artistique orientée cartoon et un propos clairement dark. Le décalage entre les moments de rire, de potacherie, et ceux où la boule vous prend à la gorge. Elliott, à travers ses modelages tordus, volontairement laids, comme du Tex Avery sous Tranxène, impose un style personnel et signe ici une jolie histoire moderne, mais paradoxalement universelle, certes bien barrée mais pleine de poésie.
8
Écrit par
Créée
le 19 avr. 2011
Critique lue 284 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Mary et Max.
9
Parental Advisory [9.2]
Réécrire les pensées d'enfants est un exercice tellement difficile, mais y mettre des images aussi travaillées que fastidieuses relève d'une créativité et d'une volonté hors norme. Poignante...
Par
le 31 mai 2013
40 j'aime
14
7
Un film touchant qui ne m'a pas touché. C'est ballot...
Bon, vu ma note, je pressens un futur lynchage de la part de pandas enragés, bave aux lèvres, crocs aiguisés, regard fous injectés de sang... Si je reconnais à Mary & Max de multiples...
Par
le 27 déc. 2011
39 j'aime
3
Du même critique
5
Enervant...
Bastien Vivès est énervant. Je m'explique... Enervant parce qu'il me faisait rire avec ces conneries sur "la blogosphère", mais que j'ai été étonné de voir ça imprimé. Bon alors là je me plonge dans...
Par
le 11 janv. 2013
38 j'aime
3
8
série étrange qui traite avec profondeur du thème de la virtualité. Très réussie mais dure à appréhe
A la fin des années 90, l'intérêt du cinéma pour le thème de l'informatique, l'intelligence artificielle, la réalité virtuelle et tout le bazar, redevient vif avec l'arrivée de l'internet et des...
Par
le 20 avr. 2011
18 j'aime
7
Tu reveux des champis ?
Sûrement l'album le plus iconoclaste de ce début d'année ! Paul vit en 1958 mais est en contact télépathique avec Zarth Arn dans un empire au 722e siècle. Il est manipulé sous hypnose par le...
Par
le 11 janv. 2013
17 j'aime
