Réalisateur abonné au bis, mais plus compétent qu’on ne le dis (son Détour Mortel 2 est, de loin, le meilleur de la saga, son Everly était trés réussis) malgré quelques sorties de routes, Joe Lynch est de retour et on l’accueille avec plaisir !
Un virus sévit depuis peu. Ceux qui en sont victimes sont sujets à de violentes pulsions agressives. Pendant ce temps, Derek est victime d’une manipulation dans le cabinet d’avocat dans lequel il bosse. Et le virus se propage dans celui-ci…
Le cinéma bis a toujours été l’occasion d’exprimer des frustrations et Mayhem en est un nouvel exemple. Ici, la métaphore n’est pas subtile (plus les gens sont frustrés, poussés à bout, plus le virus les rends violents), le film est rentre dedans, mais c’est cela aussi qui fait sa force. Au fur et à mesure, il se montre de moins en moins mesuré pour devenir en effet un film d’action violent et un peu plus sanglant que la moyenne (sans être franchement gore). Avec un casting d’habitué du genre, il se permet en outre, pour peu de budget, d’hériter d’interprètes concernés
Car si le film n’est pas long, il parvient tout à fait à dire ce qu’il à à dire, jusqu’à l’abrutissement de responsables qui pensent encore pouvoir manipuler trop facilement des employés déjà poussé à bout et devenu sans limites. Redevenu des êtres poussé par un seul instinct de survie… mais pas à n’importe quel prix. Ce qui les rend paradoxalement plus dangereux. Un bon petit film donc, que je vous conseille bien plus que nombres de sorties ciné…