Danish fried chicken
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Men & Chicken fait partie de ces petites déceptions cinématographique : on espère toujours aimer le film que l'on va voir en salle obscure, on veut même être agréablement surpris, et puis il y a des films, il est vrai souvent nordiques, qui nous déçoivent.
Bien entendu, je n'écris pas ces lignes pour m'en prendre à tout un pan du cinéma, pataud, sans finesse, lourd, trainant, grossier, ... AKA le cinéma des pays que j'appellerai du "Nord". Non, non, non, loin de moi cette idée, mais quand même.
Avant d'aller plus loin, oui, je vais forcer le trait dans cet avis, mais heureusement, il sera court (n'abusons pas des facilités).
Tout d'abord, ce film dispose de certaines qualités formelles, tant au niveau du jeu des acteurs que des décors, je n'ai rien à redire sur ces points.
Cependant, l'histoire n'est pas vraiment motivante car sans surprises, ... J'ai à un moment cru à un genre de parodie de films d'horreur, mais ça ne va pas très loin dans ce sens non plus.
Finalement, j'en suis venu à l'éternelle conclusion face à mes innombrables déceptions nordiques : c'est vraiment une autre culture, et je n'arrive pas à aimer ce qu'elle produit. Je crois que malheureusement ces gens n'ont pas une imagination débordante, ou en tout cas ne sont pas capables de conceptualiser ce qui ne leur est pas montré, il en résulte des histoires jamais fines où tout apparait en plein jour, ou a minima est très fortement appuyé... C'est lourd à la longue. Les rythmes sont généralement lents, et on n'échappe pas à la petite morale, forcément affichée, format panneau publicitaire d'autoroute américain.
C'est d'ailleurs à l'occasion de cette morale finale, clairement énoncée par la voix off, que j'ai décidé d'encore baisser la note que j'avais alors en tête : il m'a semblé, et je peux me tromper, que nous avions en un genre de discours pro-vie, après les nombreuses "allusions" (encore une fois, à la nordique), même pour la critiquer, à la bible. "La vie, c'est mieux que l'alternative", à quoi j'ai tout de suite voulu répondre que l'absence du cinéma suédois était elle aussi meilleure que l'alternative, et pourtant...
Mais après tout, j'ai adoré Fanny et Alexandre, comme quoi, rien n'est simple, et je persévère donc avec les nordiques.
Créée
le 30 août 2016
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