le 20 mars 2016
La Corde
Figure discrète mais respectée du cinéma ibérique moderne, Fernando León de Aranoa s’est souvent intéressé au quotidien tortueux d’identités en marge de la société, comme des chômeurs ou des...
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Cannes, septième film
Je m'attendais à une comédie pure, et j'ai vu quelque chose mélangeant des genres me paraissant antagonistes avec une assez grande habileté (en ce qu'ils se succèdent sans vraiment choquer).
Ce film est donc une combinaison de comédie et de drame sur un sujet que je trouve intéressant : les conflits, ici dans les Balkans (la zone est finalement une toile de fond qui peut-être transférée partout ailleurs).
Le jeu des acteurs est très bon, leurs mimiques nécessaires aux scènes de comédies sont fines, justes, et participent pleinement aux rires.
Au lieu de s'opposer au drame, les touches d'humour viennent alléger le poids des désillusions de ces humanitaires en temps de guerre. Le rire agrémente alors un récit beaucoup plus noir sur la guerre et l'impuissance de ce groupe à pouvoir aider un quelconque civil.
Les plans sont aussi souvent très jolis, assez travaillés, sans forcément prendre le dessus sur l'action et les personnages.
Ce film a donc pour moi parfaitement mélangé deux styles pas si facilement conciliables, et en a fait quelque chose de beau, intelligent et drôle.
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Créée
le 18 mai 2015
Critique lue 987 fois
le 20 mars 2016
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