Babadook fait du screamo

Mère célibataire élève seule enfant de 6 ans sujet à cauchemars et terreurs nocturnes. Mère célibataire n'arrive plus à joindre les deux bouts et doit composer avec un gosse horripilant qui fabrique des armes dans la cave. Mère célibataire doit gérer un môme qui se prend pour un MacGyver du combat armé. Mère célibataire doit faire face à l'immonde Babadook qui risque de la transformer définitivement en "some kind of monster" qui peut tuer ce qui lui passe sous la main.

Pas novateur en termes d'horreur, ce film est quand même intéressant, notamment au niveau de l'esthétique, qui joue sur le ternissement des couleurs à mesure que le film avance. Et c'est déjà pas du fushia à la base, quoi. Ce film, bien que possédant des scènes d'extérieur, joue énormément sur le huis-clos, sur l'enfermement et la peur du noir (comme tout bon film d'horreur qui se respecte, cela dit).

Cependant, il fait quand même bien bien le boulot, et c'est notamment grâce à Noah Wiseman, qui campe le rôle de Samuel, l'enfant qui voit Babadook. En effet, entre les crises de panique et les rictus de psychopathes, on se dit qu'il s'en sort bien pour un gamin pas âgé de plus de 10 ans (qui campe un personnage de 6 ans).