La lutte du modeste et pudique Daniel Blake contre le système est une ode à la combativité et à la froide colère des gens de peu. Loach signe encore un film qui déshabille la fabrique de l'humiliation et de la soumission et nous rappelle à notre humanité. Le monstre du néo-libéralisme, c'est chacun de nous qui le construisons en nous y soumettant, en oubliant de nous élever contre, même sans moyens. Nécessaire !

hubertguillaud
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Top 10 Films et Les meilleurs films de Ken Loach

Créée

le 28 févr. 2017

Critique lue 218 fois

1 j'aime

hubertguillaud

Écrit par

Critique lue 218 fois

1

D'autres avis sur Moi, Daniel Blake

Moi, Daniel Blake
Sergent_Pepper
4

Les arcanes du film social

Un atelier d’écriture de la salle communale de Newcastle. Table en formica, chaises décaties, des gâteaux secs, une fontaine et des gobelets en plastique. -Bon, on sait tous comment Ken fonctionne,...

le 29 oct. 2016

119 j'aime

32

Moi, Daniel Blake
PhyleasFogg
8

Moi, Ken Loach....

Je vous demande pardon d'avoir décroché cette palme d'or qui aurait dû revenir à un véritable Artiste de l' esbroufe et de la pseudo subtilité niaise. Je m'excuse en m'aplatissant de vous avoir...

le 4 nov. 2016

74 j'aime

Moi, Daniel Blake
Theloma
8

Un homme de coeur dans un monde de fou

La droiture. Voici le mot - au sens propre comme au sens figuré - qui vient à l'esprit pour qualifier le personnage de Daniel Blake. Car il n'est pas question pour ce menuisier au chômage en lutte...

le 1 nov. 2016

71 j'aime

12

Du même critique

Samuel
hubertguillaud
10

Emballant !

D'une simplicité incroyable, d'un trait épuré, Emilie Tronche nous embarque dans la prime adolescence avec une série absolument excellente, faite de petits instants, de regards, de réflexions sur...

le 12 mars 2024

41 j'aime

Homo deus
hubertguillaud
2

La technologie, une religion qui s'auto-réalise

Sapiens, le précédent livre de Yuval Harari, cette grande fresque de l’humanité a permis à des millions de lecteurs de se sentir intelligents, de comprendre notre aventure humaine sur plus de 300 000...

le 29 août 2017

31 j'aime

14

The Irishman
hubertguillaud
2

Du cinéma naphtaline !

Scorsese reste un grand conteur. Malgré les longueurs, les digressions, la fadeur de l'ensemble, il nous embarque à grand coup de nostalgie dans cet univers de mafia disparue, qu'il a tant raconté...

le 1 déc. 2019

24 j'aime

2