Je vois que le syndrome du cinéma-sujet fait pour plaire à une élite intellectuelle ne touche pas que la France quand je vois la réception accordée à Moonlight, un drame qui se contente d'aligner quelques grosses facilités et qui jamais ne va au-delà que de raconter l'histoire en trois périodes d'un Noir, pauvre et homosexuel et avec une intrigue qui s'achève d'une manière complètement étrange, ne voyant pas du tout où voulait en venir le réalisateur Barry Jenkins (ce qui sera également mon sentiment plus tard sur Si Beale Street pouvait parler). Pire, t'as même l'impression que la première partie avec le personnage de Mahershala Ali n'a aucun impact sur la destinée du protagoniste. Malgré cela, le film est visuellement très beau et le casting sauve le film, Ali en tête dans un petit rôle mais aussi Trevante Rhodes et André Holland qui livrent de belles prestations dans la dernière partie et qui arrivent à exprimer les sentiments enfouis de leurs personnages. Bref, loin d'être convaincu par ce drame qui a été encensé par la presse et les spectateurs, ce qui me fait m'interroger si je suis passé à côté de quelque chose!!
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Créée
le 10 mars 2023
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