Mortal Engines l'apocalypse qui stimule l'imaginaire

En grand fan de Peter Jackson depuis la trilogie Lord of the rings et ayant découvert ça filmographie de Bad Taste au très beau Lovely Bones. Par la suite mon admiration pour son travail et la passion qu'il met avec son équipe dans chacun de ses projets avec sa société de production WingNut Films et ses équipes de chez Weta n'a cessé de croitre.


Le projet Mortal Engines s'inscrit sur le tard la ligne des adaptations Young Adult en adaptant le 1er tome de la trilogie Tom & Hester de Phillip Reeves sortie en 2001 avant la vague post Harry Potter.
Le film est annoncé par Jackson à la suite de la déroute créative du hobbit 3 Jackson qui devait le réaliser au départ décide de passer la main à Christian Rivers un de ses proches collaborateur de longue date qui a put faire ses premières armes en tant que réalisateur de la seconde équipe dans le film Peter et Elliott le dragon de 2016. les collaboratrices habituelles de jackson Fran Walsh et Philippa Boyens, également présentes à la production, et le tout donne donc à Mortal Engines un , en la promesse de découvrir une nouvel univers avec mythologie vaste, conçu par une équipe qui a déjà fait ses preuves.


Dés l'apparition du logo universal la narration est enclenché par la disparition de la célèbre terre de la firme sous le feu nucléaire fondu au noir la voix grave de Stephen Lang pose l'univers en quelques impossible à ce moment la de ne pas pense à l'ouverture du seigneur des anneaux. A la différence que l'univers présenté s'inscrit dans le genre sous exploité du steampunk et mélangé à un univers post apocalyptique ou d'immenses cités se battent pour capturer les dernières ressources terrestres.


Impossible de ne pas penser au château ambulant et à Mad Max. Le film s'ouvre de la même maniére que Fury Road l'héroïne observe l'horizon lorsque surgit la menace de la cité prédatrice de Londres s'ensuit une course poursuite entre la ville de Londres et une petite cité minière cette séquence d'ouverture est totalement hallucinante par le festival visuel et la maitrise technique quelle démontre de la part de Weta. Cet ouverture à la qualité de présenté l'univers par sa mise en scène et non par de longs dialogues. on sent tout de suite un univers palpable très violent pour du young adult qui transpire l’huile, la cendre et le métal,


Je vais commencer par les points faibles en détails du film la grosse faiblesse c'est que dans son écriture il est adapté comme le roman Young Adult qu'il est. Cela se traduit par quelques personnages secondaires assez fonctionnels, un souci qui se retrouve autour du personnage de Katherine Valentine campée par Leila George, le personnage de Tom qui va acompagner L'héroïne à tous les archétypes du héros décrit par Joseph Campbell moi je trouve que cette approche classique fonctionne mais je sais quelle peut interpeller par sa simplicité. De même la rebelle Mentor incarnée par Jihae est intéressante mais on pas assez d'accroche car son passé reste très mystérieux il est sensé être développé dans les films suivants. le fait que les rouages du scénario sont visibles, et ont tendance à être simple cela n'empêche le film d'avoir le sens de l'aventure comme Hollywood en fait trop peu est une bien belle histoire à raconter.


Notamment grâce à son casting de l’héroïne Hester Shaw (fabuleuse Hera Hilmar), personnage qui prononce sa première phrase au bout de 20-25 min de film fait très rares aujourd'hui dans un blockbuster la quête de sa vengeance et la motivation qui en découle drive l'intrigue et amène un personnage touchant auquel s'identifier, et qui gagne en profondeur à travers sa relation avec Shrike joué par Stephen Lang, dans performance capture de maquillage numérique "fabuleux".En effet, si Hugo Weaving est la menace principal, le meilleur méchant du film un être mi-robot mi-mort vivant qui amène une émotion innatendue à travers une relecture du mythe de frankstein connecté par son passé trouble ses liens avec l’héroïne sont dramatiques ressort une idée toute aussi macabre et poétique, qui insuffle l'esprit Jackson dans l’histoire en amenant du troublent une noirceur normalement inexistante dans les univers young adult.


l'objectif clair de Mortal Engines est de plonger le spectateur dans un monde post-apocalyptique où des villes en mouvements, se déplaçant dans d’immenses contrées dévastées morte sur d'immenses chenilles
.
Et la découverte de ce monde et la grande réussite du film tant les équipes de Weta, ont mis le meilleur. le fonctionnement interne sein d’une ville à la taille de celle-ci par rapport aux autres, en passant par le mode de locomotion tout cela est exposé par l'image au détour de quelques plans, tout est fait pour un parallèles avec le monde d'aujourd'hui qui fonce sans se poser les bonnes questions pour sa survie et faire comprendre que l'univers dépeint dans le film pourrait être le fruit des erreurs de notre génération et amené l’humanité à un tel point de non retour mais que même après l'apocalypse le fonctionnement sociétale n'a pas changer. . Dans Mortal Engines, les inégalités sont plus fortes que jamais nous détruisons nos semblables dans l'objectif de la survit rien n'a été appris du passé bien au contraire. Un film à grand spectacle qui véhicule ce genre de constant avec sérieux sans rajoute un humour forcé il y en trop peu aujourd'hui dans l'industrie du film à gros budget le film véhicule de bonnes valeurs est livre un message d'espoir en rappelant que l'unité fait la force malgré la différence de classe ethnique et culturel et que la découverte au sens large et la connaisance de l'autre son primordial pour aller vers un monde positif en ça le scénario à un vrai sous texte si on se donne la peine de chercher ça fait également du bien de voir un vrai casting multi ethnique chose rare encore aujourd'hui.


l'univers propose un visuel riche d’imagerie steampunk à la limite du Final fantasy ou inspiré du Metropolis de Fritz Lang (1927) tout cela échelle gigantesque à l’écran, avec une vraie envie de prod design en constante évolution dans les véhicules ou les mondes présenté. Le spectacle est la tout du long on est pas à la hauteur mythologique de l'incroyable Fury Road, mais le tout fascinant.


la violence et le côté young adult sont de manière surprenante bien équilibré ,ce monde sauvage est dépend sans complaisance sans accentuer l'horreur de la violence à l'écran même si celle çi est bien présente au points clés du film. Le spectacle est la et Rivers est généreux lisible dans la mise en scène ce qui encore une fois rare aujourd'hui il ne dépasse la maitrise de Jackson mais il en est pas moins un digne héritier dans sa gestion de l'action et de la démesure.


Le film est vraiment propre en terme de FX sur la globalité A retenir un dernier tiers culminant la réussite technique dans l'action et épique dans un spectacle honnête dans son envie de démesure.


il y a réellement un vrai plaisir plaisir offert par cet univers qui a la forme d’un spectacle ambitieux fait par des passionnés des films de genre.


Le score de Junkie XL aka Tom Holkenborg est malheureusement inégal parfois parfait d'autre fois trop replay de Fury Road.


le film cherche à sortir des standard de la paralysie de Hollywood pour proposer un voyage vers L'imaginaire sans concession avec coeur et générosité alors laissez vous prendre car malgré les défauts le voyage vaut le coup pour réveiller votre imagination endormi ou en attente de renouveau.

Pierre2105
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le 17 déc. 2018

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Pierre2105

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