Ah quel dommage.
Quel dommage.
La première partie était superbe, Jennifer Lawrence crève l'écran et l'oppression est partout, tout le temps.
L'oppression est dans cette camera qui ne la quitte d'un pas, d'un souffle, dans cette invasion quasi continue d'étrangers dans sa maison, dans sa vie, dans son espace vital (et dieu sait que je suis sensible à ça :D), dans tout ce qui ne nous est pas raconté, dans ce que l'on commence à nous montrer. J'ai vraiment serré les dents plus on avançait, cette angoisse bordel. Le sens du film commence à apparaître, l'artiste, la foule qui essaie de se l'approprier, qui salit tout ce qu'il leur donne, et plus encore, c'est vraiment pas mal (bon faudrait apprendre à exposer son image par contre, c'est quoi cette mode d'avoir du grain +10 ?).
Et puis la seconde moitié du film, et là le pote Darren Aronofsky (dont certains de ces films sont pourtant pour moi très chers) pète complétement un plomb, se permettant toutes insultes à son public, et décidant de tout foutre en l'air en en faisant beaucoup trop. Alors certes son film n'est pas là pour plaire, il s'en fout complètement, il vous le dit, il vous le montre, il est ce créateur incompris, impossible à aimer, qui renverse tout sur son passage avec son gros melon, jusqu'à un final vraiment ridicule, qui clos un énorme coup de megalo.
Redescend un peu mec, c'est que du cinéma.