Jamais la musique et le cinéma n'auront fait aussi bon ménage. Mieux que les comédiens chacun empêtrés dans des affaires de cœur. D'un côté, un producteur à la dérive, usé par l'alcool, les infidélités de sa femme et son job avec qui il n'a pas su évoluer. De l'autre, une jeune chanteuse écrivant elle-même ses chansons minée par une rupture douloureuse. Elle ne sait pas trop où elle en est. Et ces deux âmes en peine vont se retrouver un soir dans un bar.
Ce que la musique a pu défaire, elle va pouvoir le refaire. En soi, c'est déjà un joli message. Et mieux. Ils vont pouvoir faire ce qu'ils savent faire de mieux : de la musique en dehors du circuit traditionnel. En amateur grâce au système D. En récupérant des instruments dieu sait comment, en faisant appel à d'anciennes relations, en allant jouer et enregistrer dans des lieux emblématiques de la ville. Ces morceaux joués et tournés à l'arrache, ça se sent, dégagent une énergie folle. Je ne suis pas un expert mais j'ai trouvé la voix de Keira Knightley agréable.
New York Melody donne non seulement la pêche mais aussi d'écrire, composer, interpréter des chansons. Et les faire découvrir au monde entier. En plus, un euro, c'est donné.