j'ai aimé

J'vais essayer de la faire courte. Je viens de regarde night call ce soir par goût de la découverte et.. putain j'ai adoré ce film. Excellent, il démarre lambda c'est très bien, et puis on découvre le domaine par le besoin de ce jeune homme de déjà faire un boulot qui ramène, il est très terre à terre au départ et il le reste. Et il arrive comme ca par découverte du journalisme d'image, et on découvre ce monde et ce gars en même temps. On sait pas sur lequel on en apprend le plus, tellement ca avance en même temps, mais on en apprend surtout sur Lou. J'ai adoré toutes les scènes, sa naiveté disponible au départ qui se remplace progressivement par une espèce d'intelligence d'observation et un élan naturel à se faire respecter et à imposer de par cette intelligence d'observation. J'dirais un espèce de cercle qui s'enrichit, la magie pour moi est d'arriver à progresser en permanence dans ce monde comme il le fait, il devient tellement large qu'il se passe rapidement des retours de scinisme en sa très ample faveur. Lou est un renard des surfaces presque sage qui en l'air de rien a déjà possédé 4 personnes sans rien faire. C'est la sensation que je retiens et c'est pour moi un personnage fort mais d'une évanouissance lucidité, un côté éminement respectable et effrayant en même temps. Voila j'ai tout adoré ce film du début à la fin.
Personnelllement j'aurais encore enrichi le film en faisant des flash-backs dans le passé et j'aurais écris des aventures professionnelles de Lou de ses 20 à 30 ans soldés par des complexités et des échecs car il n'est pas jeune et j'aurais voulu voir d'où il viens et ce qu'il a fais avant. Donc j'aurais porté à l'écran un passé meurtri par des échecs professionnels, amoureux et sociaux qui se seraient fais à cause de son goût pour l'obsession quelle qu'elle soit et son intolérance au matériau humain. Cette activité de caméraman journaliste serait donc la porte qui marche, le début de cette vraie nouvelle vie qui celle-ci sera officielle, et n'en restera pas moins tordue, comme une part de son protagoniste.