Dans une Thaïlande à feu et à sang, une famille américaine, qui s'y trouve pour la mutation du mari, doit essayer de survivre.
Le pitch de départ du film est très simple, et j'avoue que pendant les trois-quart, je me suis laissé embarquer sans soucis, car le rythme y est vraiment soutenu. Au départ, on ne comprend pas pourquoi ce couple et ces deux filles sont visés par ces rebelles Thaï, mais plus ça va, plus la menace est forte. Alors qu'ils n'ont que de faibles ressources, et leur volonté d'acier de s'en tirer à tout prix.
Après, vers le final, on sent que ça gâte un peu niveau narration, car ça semble tout d'un coup téléphoné, et on se doute très bien des chances de survie de cette famille américaine élevée au bon grain. Pourtant, les acteurs ne sont pas mauvais, et ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu Owen Wilson dans un rôle autre que comique, et il s'en tire bien, bien qu'en vieillissant, il prend des faux airs de Robert Redford physiquement parlant. Ensuite, c'est une surprise de voir Lake Bell dans une telle production, elle qui est habituée au cinéma indépendant, et elle est convaincante, car elle est n'est pas typée comme la bombe sexy américaine, et prend une part réelle dans la survie de sa famille. Et enfin, on, retrouve Pierce Brosnan, qui est quelque part la clé de cette histoire, plus politique qu'elle ne le laisse paraitre.
Là où j'ai été surpris, outre le rythme, c'est dans sa grande violence, où les morts et exécutions se comptent à la pelle, et de ce point de vue-là, le film ne triche pas avec une certaine façon de montrer la guerre de manière sale, comme l'utilisation de cadavres pour faire un bouclier.
Je suis juste en colère contre cette dernière partie qui est plus conventionnelle, car on est passé très près d'une réussite dans le genre du survival.