Un thriller mineur mais survolté et qui épuise dans le bon sens du terme
Nuit blanche (2011) ne se résume pas seulement à un thriller où il serait question d'une chasse à l'homme dans une discothèque durant près de 100 minutes. C'est un habile mélange flirtant entre le polar et le thriller où il est à la fois question de flic infiltré, de flics corrompus, de trafic de cocaïne, de kidnapping, bref un beau foutoir, le tout réunit dans un seul et même lieu, à savoir un immense complexe où sont réunit une discothèque, un restaurant, une salle de billard et de pocker. Si le scénario s'avère relativement simpliste, c'est pour mieux nous surprendre par la suite (ce qui n'évite pas au film de devenir prévisible par moment). Concernant la mise en scène, jouant sur le principe que la course poursuite se déroule en temps réel (soit toute la durée du film), c'est un véritable exercice de style auquel on se retrouve confronté ici, certes, le film en devient répétitif mais on l'excusera sans problème à la vue de l'ébouriffante scène de castagne dans les cuisines du restaurant. Un thriller mineur mais survolté et qui épuise dans le bon sens du terme, d'autant plus que c'est un véritable régal d'y retrouver une distribution aussi éclectique que celle-ci (Tomer Sisley, Julien Boisselier, Joey Starr & Serge Riaboukine).
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