Aprés deux divertissements d’excellentes factures, Soderbergh fait savoir qu’il fallait une conclusion plus à la hauteur que le second opus. Et en sort donc un troisiéme, sacrément en deça…
Lorsque Reuben, l’ami et mentor de l’équipe Ocean, est trahi par Willy Bank et laissé pour mort, Danny rappelle l’équipe dans le but d’empêcher Willy d’avoir les cinq diamants pour son nouveau casino…
Soderbergh rappelle donc la fine équipe à laquelle il ajoute Al Pacino dans le rôle de Willy Bank, et Ellen Barkin dans celui de son assistante. Cette derniére avait fait une petite apparition, coupée au montage, dans le second opus. Au passage, exit Julia Roberts, mais Vincent Cassel est bien de retour, son personnage s’avérant ici totalement inutile tout comme son intrigue. Mais alors qu’en est-il du film ? Si le casse en lui même tient la route, il est bien la seule chose existante du film tant les acteurs et leurs personnages semblent le traverser en fantôme. Sans oublier la photo, assez immonde, de l’ensemble du film. Ce qui est assez incompréhensible.
D’autant qu’en soi, le divertissement reste présent, mais il n’y a bien que ça pendant prés de 2h. Il n’y a pas de travail sur les personnages, et l’aspect dramatique est limité à son strict minimum. Ce n’est pas une bonne conclusion, et ça ne ressemble en fait même pas à une conclusion. La déception est de taille pour ce film sans grand intérêt, qui aurait pu se limiter à un épisode de série de 50 minutes. Ce sera la derniére suite que réalisera le metteur en scéne à l’un de ses films. A l’exception du cas particulier de Che…