Only God Forgives, roman-photo esthétique aux lenteurs exagérées
Par la lenteur de sa réalisation, la précision et la beauté recherchée des images proposées, Only God Forgives apparaît comme un roman-photo travaillé pour un rendu esthétique remarquable. Cependant la prouesse technique a tendance à prévaloir face à la prestation des acteurs, pourtant admirables, à l’image d’une Kristin Scott Thomas méconnaissable.
Nicolas Winding Refn est allé au bout de sa conception artistique et elle convient tout à fait aux pérégrinations psychotiques de ses personnages, au risque, cependant, de perdre le spectateur.