"How can you live for so long and still not get it?"
Pas un rayon de soleil, aucune vue du jour. Une ambiance nocturne tamisée, source de vie. L'amour invisible se ressent, se respire et se meut caché sous une intense sensation qui effleure le temps. Les musiques s'entrelacent, se fondent et se mêlent à une atmosphère intellectuelle, artistique et poétique. Le recul envers les hommes (zombies) prend son envol dans la sensibilité des vampires qui traverse les siècles d'évolution à travers la guerre, la science, la progression, la régression, la maladie, la construction, la destruction... Deux personnalités s'opposent alors à la vision du mouvement humain dans le temps. Sombre mélancolie de déception et tentative de positivité dans le désespoir. Le film se disperse, s'envole et s'ondule dans l'espace et le temps comme une brume d'apparence insignifiante. Il s'élève, se courbe et se prosterne en surface et en profondeur comme une conscience d'âme imperceptible. Les émotions traversent tous les champs dans son inaction et se réunissent dans le fond spirituel. Ce film est une sensation singulière qui danse à travers les ombres obscures d'un amour indéfinissable...qui valse à travers les brises d'une nostalgie désarmante.
J. Jarmusch, je lève ma coupe de O positif en votre honneur.
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