Opération diabolique par Remy Pignatiello
Assez désarçonné au départ, puis, une fois dedans, c'est ultra efficace (et je ne dis pas ça parce que j'adore Rock Hudson).
Non seulement il y a une maestria technique absolue derrière, mais il y a une tristesse qui m'a beaucoup touchée, comme une sorte de fatalisme résolu qui ne peut qu'aboutir à la conclusion brutale mais logique du film.
Le héros a beau traverser les étapes, essayer tant bien que mal de repartir à zéro, y compris dans des excès symboliquement résumés par un baptême dans du vin au milieu de hippies nus (très sérieusement), rien n'y fera tant il n'arrive pas à se défaire de sa condition humaine individuelle.
Parce qu'au final, la liberté qu'il cherche n'existe pas, elle n'est que remplacée par un autre jeu de rôles sociétaux pré-définis. Et évidemment, ce n'est que trop tard que notre protagoniste aura l'épiphanie de comprendre qu'il n'a fait que remplacer une obsession matérielle par une autre.
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