S'il fallait le comparer à un jeu vidéo, ce serait un bon vieux Wolfenstein pour le côté zombie surnaturel. Il y a aussi quelques éléments d'Il faut sauver le soldat Ryan avec cette escouade envoyée au casse-pipe pour une mission désespérée. Et enfin à de vieilles BD des années 1950 pour les péripéties incessantes, les savants fous nazis, les monstres.
Rien que le contexte historique passionnant m'aurait suffit. J'ai trouvé l'orientation S.F/horrifique de trop mais, d'un autre côté, en y réfléchissant, ça donne à Overlord une allure série B/popcorn assez jouissive. Ce que je veux dire, c'est que ce qu'on perd en terreur et en tristesse dans les films de guerre, on le gagne en efficacité et ce n'est pas plus mal. Je reconnais là la patte de J.J Abrams, producteur, et qui à travers ses propres films comme Super 8, Star Trek ou Star Wars ne cherche qu'à divertir son public entre deux hommages à Spielberg et Lucas.
Moi, j'aime les films comme ça. On ne s'ennuie pas une seule seconde. Il y a de l'action, de l'infiltration, du suspens. J'ai trépigné d'envie que tous ces sales nazis passent à la moulinette et que le bleu emballe la jolie française. Rarement la guerre peut faire cet effet-là.