Présenté à l’origine en 2019, Paradise Hills débarque à la vue de tous en 2021 sur Prime Vidéo. Et avec Nacho Vigalondo comme co-scénariste, on pouvait s’attendre à un minimum de qualité…
Uma se réveille un jour dans un lieu dont elle ne sait rien. Elle découvre rapidement qu’elle est là pour une thérapie qui devrait l’aider à ressembler à ce que l’on attend d’elle. Sauf qu’elle n’en a aucune envie…
La premiére chose qui frappe avec ce Paradise Hills, c’est forcément son univers. L’île reculé où se déroule cette thérapie a un aspect paradisiaque. Les décors ressemblent à des tableaux et les costumes renvoient bien des années plus tôt. Un décalage se créé et on se demande forcément où cet univers va nous mener. La révélation étant pour le coup relativement conforme à ce qu’on eut attendre de ce type de film entre fantastique et science fiction. Si on pouvait craindre d’être déçu, les scénaristes ont tout fait pour combler des attentes et ne pas laisser le flan retomber lamentablement. En plus de ça, le film étant porté par de jeunes actrices talentueuses, et soutenu par Milla Jovovich, Jeremy Irvine ou encore le frenchy Arnaud Valois dans un petit rôle, on s’y retrouve.
Ajoutez à cela une BO qui utilise quelques titres en français, ce qui donne encore plus ce côté intriguant et on se laisse forcément porter par ce film. Dommage alors que son univers ne soit pas plus développé (finalement, on en sait peu sur ce qui se passe en dehors de ce centre) et que sa structure même soit un peu trop simpliste. Car pour le reste, c’est un bon petit film à voir à l’occasion. Rien de fortement marquant, mais un bon petit moment à passer.