Le cinéma asiatique a une force : celle de vouloir encore raconter des histoires. Et il le prouve encore une fois, avec un film, pas parfait, mais d'excellente tenue !


La famille de Ki-Taek est pauvre. Lui et sa femme sont au chomage, son fils n'est plsué tudiant et sa fille ne travaille pas non plus. Quand le fils, Ki-Woo, trouve un emploi grâce à un de ses amis, il parvient tout doucement à faire entrer les membres de sa famille au service des riches personnes qui l'emploient...


Et à partir de là, le film va passer de la comédie noire au huis clos un rien glauque et tout un tas de genre, sans distinction. Parceque le réalisateur a ses personnages, son trajet, et construit son film autour, sans chercher à le cataloguer. Une chose qu'on ne parvient que trop rarement à faire dans le cinéma occidental. Et ce changement de ton régulier permet au film de conserver les surprises de son scénario jusque dans les derniéres minutes. On ne sait jamais vraiment où on a mis les pieds jusqu'au dénouement.


Ce qui n'empêche pas le réalisateur de conserver un fond social, et de le dévoiler de maniére fort peu subtile d'ailleurs. Ce qui, je suppose, pourrait poser probléme à certains mais qui ne m'a pas gêné outre mesure ici. Il faut dire que, en plus de cela, de la mise en scéne au casting, tout est fort bien travaillé, ne serait-ce que dans le jeu avec les éclairages. Une réussite quasi totale qui fait plaisir à voir. De là à parler de palme d'or, il a beau l'avoir remporté, il faudra encore expliquer ce que vaut ce titre...

DavidRumeaux
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le 25 juil. 2019

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David Rumeaux

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