Possessions
La grande couture est une affaire d’orfèvrerie, un art délicat qui demande une minutie, un calme, un silence monacal. C’est dans cette vie-là, au côté de sa sœur Cyril, que Reynolds Woodcock a décidé...
Par
le 15 févr. 2018
129 j'aime
4
Encore un film anglo-américain qui part qui part prétentieusement du postulat que sa langue est universelle, et ne s'est pas donné la moindre peine d'en traduire le texte... Bien fait : les français ont boudé ce navet mal ficelé dont ils n'ont probablemment pas compris volontairement ou non le titre.
Du reste, en 2017, 55 fiilms ont dépassé le million d'enrtées alors que ce ce produit élitiste, souvent encensé, n'a même pas atteint les 400 000 spectateurs dans notre hexagone.
Voici pourquoi j'ai détesté ce film prétentieux :
Je ne sais plus quel réalisateur disait : "tu as cinq minutes dès le début du film pour mettre le spectateur de ton côté et l'intéresser d'emblée . Sinon ce sera difficile de le séduire." Eh bien ici, les dix premières minutes où l'on voit les petites mains monter l'escalier en file indienne où elles remettront leurt ouvrage sur l'établi, semble interminable. Et répulsives dans la mesure où on a les oreilles cassées inopportunément avec une musique qui n'est en rien le chant des machines à coudre.
Ce n'est jamais qu'un film de plus sur un couturier, et ce qui se passe dans leurs ateliers n'est généralement pas folichon, et ne sort pas des sentiers battus. C'est le cas ici où pendant 45 mn, il ne se passe rien, strictement rien, et qu'il faut subir le tam-tam incessant du piano ou autres scies dont on se demande ce qu'elles apportent à l'histoire. Et quand on arrive le mot fin, on peut résumer le script en quelques mots. C'est mou, ça sonne faux, aussi faux que le monde prétentieux et fat qu'on nous dépeint... Ca m'a semblé aussi pénible qu'interminable !
Je n'ai pas aimé le casting non plus.
Quand au vieux schnok ensorcelé par son modèle, ça pourra générer des considérations métaphysiques du genre "accepter de s'oublier au risque de se perdre : François Truffaut avait évoqué ces tourmments jadis..." ...que je ne partage ni n'apprécie. Je déconseille fortement.
Arte le 17.10.2021
Créée
le 23 oct. 2021
Critique lue 27 fois
1 commentaire
D'autres avis sur Phantom Thread
La grande couture est une affaire d’orfèvrerie, un art délicat qui demande une minutie, un calme, un silence monacal. C’est dans cette vie-là, au côté de sa sœur Cyril, que Reynolds Woodcock a décidé...
Par
le 15 févr. 2018
129 j'aime
4
Il y a quelque chose d'étrange dans Phantom Thread ainsi que dans la carrière de son auteur Paul Thomas Anderson, l'impression d'une rupture avec ce qu'il a pu réaliser jusque-là, lui qui traverse...
le 17 févr. 2018
64 j'aime
17
Phantom Thread figurera sans doute tout en haut des tops 2018 point de vue technique, tant sa réalisation frôle la haute couture. Ca tombe bien puisqu'on est pile dans le sujet du film. Minutie de...
le 20 févr. 2018
57 j'aime
12
Du même critique
Tu te laves toi après avoir fait l'amour ? Ben oui, pourquoi ? (suite ci-après Ben parce que tu devrais baiser plus souvent !Ce film commente deux choses : la sortie du film "Gorge Profonde" en...
Par
le 19 août 2022
8 j'aime
13
La Baule ? Sans le punching !La réalisatrice et aussi co-scénariste (ça fait déjà beaucoup !) avait très mal vécu jadis le divorce de ses parents quand elle avait douze ans... De là à faire de...
Par
le 20 janv. 2021
8 j'aime
13
Malgré toutes mes recherches, je n'ai pas réussi à savoir pourquoi ce si beau film avait été affublé d'un titre aussi neuneu ! C'est même la seule chose ratée dans cette oeuvre ! Certes, l'histoire...
Par
le 21 déc. 2019
8 j'aime