Un pur action movie old school
"Piège de cristal" ou Die Hard 1 est le genre de films dont on vous dit souvent du bien sans qu'il ne vous attire forcément. Alors quand l'occasion se présente, on le regarde. Et là, vous êtes plutôt mi-figue mi-raisin.
Certes, j'ai passé les 2 heures sans difficultés mais j'ai surtout traverser le film sans jamais vraiment y rentrer. Aucune immersion n'a eu lieu, à tel point que je ne savais trop quoi en penser à la fin.
Certes, tout n'est pas mauvais et, sur le plan technique, il y a des choses surprenantes pour un film de la fin des années 80 et qui seront reprises très souvent par la suite par des cinéastes n'hésitant pas à citer, à juste titre la plupart du temps, ce film dans leurs influences. Oui, John McTiernan tente des choses nouvelles dans ce film et parfois, ça fonctionne plutôt bien, notamment au niveau visuel.
Cependant, d'autres expériences marqueront moins les esprits comme le fait que McClane se parle à la troisième personne ou qu'il sorte des phrases chocs toutes les 15 minutes (oui, je sais, ce n'est pas vraiment nouveau ça dans le cinéma d'action).
Quant aux acteurs, il y a un peu de tout : j'ai beaucoup apprécié la partition de Reginald Veljohnson (le sergent de police), De'voreaux White (le chauffeur de la limousine) ou de Bruce Willis mais j'ai beaucoup moins aimés celles de Alexander Godunov (le méchant blond aux cheveux longs) ou de Alan Rickman qui m'a déçu.
Et le paradoxe de ce film culmine dans son traitement réaliste : autant j'ai apprécié son réalisme lorsque le héros ne tue pas un méchant ayant exactement la même pointure de chaussure que lui et qu'il ne peut ainsi pas lui voler ses chaussures, autant j'ai trouvé tout à fait ridicule le fait qu'il se prenne une balle dans l'épaule et que l'on n'en parle plus après : aucun bandage, rien, mais il continue à distribuer des droites à pleine puissance. Quant on choisit un traitement réaliste, on va jusqu'au bout !
Enfin, l'histoire se laisse suivre mais elle n'a rien de bien exceptionnelle.
Voici donc pour ce premier Die Hard pour lequel beaucoup de remarques opposées ont pris forme dans mon esprit après l'avoir vu. En résumé, il vous occupera une soirée, sans plus.