C'était mal parti en termes de programmation car ce film est arrivé trop tôt après le sens de la fête. Cependant, j'ai découvert un excellent film, avec une galerie de personnages soigneusement présentés. Un patchwork miniature de la société avec ses "seconds.rôles", ses aficionados, ses serviteurs mais aussi ses vraies et fausses stars...dont Castro, admirablement campé par un Bacri cynique à souhait.
J'espère ne pas être le seul à avoir cru reconnaitre un animateur polémiste connu du petit écran et sexagénaire (l'habit peut être ? tee-shirt noir sous un costume noir...).
Tout sonne juste dans son jeu.
Mention spéciale à Léa Drucker, toujours aussi craquante (ça c'est moi qui le dit...) et dans un rôle de composition !
Agnès Jaoui force surement un peu le trait, mais son personnage donne de la force à celui de Bacri, qui incarne une réflexion profonde sur la délicate question du vieillissement dans le show biz...
L'idée de la pendaison de crémaillère un peu désuète (type années 80 et bourgeoisie parisienne) apporte une certaine fraicheur au film, avec le choc des personnage "has been" (dont Castro) et apparemment "tendance" (le bloggeur).
Mais au final, les rôles ne sont-ils pas renversés ?
Merci pour cette belle réflexion...