Non content d'être un mauvais remake, le Point Break 2.0 est un mauvais film tout court !
Il se torche allègrement avec toutes les qualités de l'original avant de les vomir en une bouillie infâme saturée d'effets spéciaux et d'incrustation dégueulasses (les deux scènes de surf sont à pleurer de laideur), livrée aux mains d'un scénario absurde (dans l'original, Utah est un flic qui apprend à surfer, c'est pas banal mais rien d'infaisable, d'autant qu'on le voit galérer en chemin ; ici, il est un champion de motocross qui devient agent du FBI et se révèle sans effort expert dans TOUS les sports extrêmes - euh... ouais ??), portée par un casting d'une fadeur retentissante (la blondasse qui incarne Johnny Utah a le charisme d'un gant de toilette) et aussi bien plombée par des plages de dialogues à mourir d'ennui et de bêtise que par des scènes d'action tellement hénaurmes qu'elles atteignent tout à la fois le degré zéro de la crédibilité et le score max du ridicule spectaculaire le plus risible et gonflant qui soit.
Cette année, la gastro a un nom et un visage : Point Break !