Avec cette oeuvre, Hayao Miyazaki l'un des maitres de l'animation japonaise, signe en quelque sorte, un retour aux sources. Et de ce fait, on retrouve toute la légèreté et la candeur qui faisaient le charme de ses premières oeuvres.
Ponyo sur la falaise, est incontestablement, un film qui s'adresse aux enfants. Mais également aux adultes qui aiment, sans scrupule, retomber dans cette tendre période de la vie.
Sur ce point là, on peut affirmer que le cinéaste excelle: en l'espace d'1h40, on retrouve nos yeux de gosses. On est complètement émerveillé et subjugué (à l'instar du personnage principal, qui goûte et découvre les plaisirs de la vie terrestre) par cette relecture de la Petite Sirène, le célèbre conte d'Andersen.
Dans l'ensemble, c'est drôle, mignon, beau et touchant. Le rendu visuel qui adopte un style mêlant aquarelle et pastel se révèle sublime et en phase avec cet univers innocent. L'animation et la mise en scène sont juste exemplaires, Miyazaki est coutumier du fait, ce n'est pas un secret.
Ceci dit je porte un regard plus critique à propos des trente dernières minutes (au moment où ils doivent retrouver Lisa), qui sont en deçà du reste du long-métrage. C'est dommage, puisque tout ce qui précède cette scène, est tout simplement parfait.
En fait, j'ai eu la fâcheuse impression que l'histoire et ses enjeux ont été réduit au strict minimum, qu'au final ça racontait pas grand chose.
Par contre, j'ai rien à redire sur la composition de Joe Hisaishi, il se renouvelle avec brio, puis il est en très grande forme.