Le Bon.
C'est en 1946 que le jeune Leone entre dans l'industrie cinématographique. Par la petite porte mais dans un grand film. Il devient assistant bénévole sur « Le voleur de bicyclette » de Vittorio De...
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le 23 juil. 2014
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Il s'agit là du second film du grand Sergio Leone, d'une oeuvre portant en germe tout un pan du Septième Art et d'un genre en particulier : le western spaghetti.
En bon film séminal Pour une poignée de dollars accouche avec style et pondération de toute une série de codes, d'archétypes et de procédés formels immédiatement identifiables. Entre la figure du héros autonome interprété par l'emblématique Clint Eastwood et caractérisé de manière implacable par Leone ( tempérament impassible et taiseux, vieux poncho poussiéreux et chapeau assorti et type caucasien dénotant avec l'environnement latino-américain ambiant...), la science remarquable du découpage et de l'utilisation de la musique de Morricone ou encore la représentation délibérément grotesque d'une violence sublimée dans le même mouvement ce premier volet de la trilogie des dollars s'avère pourtant un tantinet moins ample et abouti que ce qui s'ensuivra dans les années à venir...
On préférera donc revoir insatiablement Le bon, la brute et le truand ou encore Et pour quelques dollars de plus, deux véritables références du cinéma de Sergio Leone qui témoignent davantage du génie formel du réalisateur. Si Pour une poignée de dollars possède son lot de qualités ( bonne introduction des différents personnages, dialogues sentencieux et parfois jubilatoires, un dernier quart d'heure formidablement opératique magnifié par Ennio Morricone...) le scénario n'évite pas toujours l'écueil du schématisme et manque souvent d'étoffement. Il reste malgré tout un très bon western spaghetti tout à fait représentatif du genre et parfaitement honorable. Un classique à redécouvrir !
Créée
le 11 oct. 2018
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