J'avais beaucoup apprécié Hippocrate, du même réalisateur, et il en fut de même pour Première Année.
Antoine triple sa médecine. Benjamin, lui, commence sa 1ère année. L'un, jouissant de l'expérience de ses deux 1ers échecs au concours, prend sous son aile Benjamin, dont la nonchalance naturelle nous laisse à penser que la réussite est loin d'être gagnée... Les deux étudiants se lient d'amitié, et affrontent alors ensemble l'univers impitoyable du concours de médecine.
Ne connaissant pas l'univers de la Fac, encore moins celui de la médecine, mais celui des concours, j'ai retrouvé avec une certaine appréhension cette ambiance si particulière qui s'offre à ceux qui décident de passer une épreuve finale en compagnie de centaines d'autres candidats... Mais je ressentais une certaine curiosité vis-à-vis de cette fameuse 1ère année de médecine décrite par certains amis, et je suis ravi d'en avoir désormais un aperçu un peu plus concret après le visionnage.
Vincent Lacoste et William Lebghil nous offrent des personnages parfaitement campés (énorme bonus pour Lebghil qui sous son air introverti dose parfaitement les émotions), chacun affrontant à leur manière la dureté de cette première année. Au fil du long-métrage, on se prend d'affection pour les deux étudiants et la justesse de leur jeu nous aide à ressentir une profonde empathie.
Aux moments des concours, je sentais mon palpitant accélérer le battement... Retrouvailles avec de vieux souvenirs, ces instants horribles durant lesquels tout s'emmêle et où on ne veut absolument rien montrer.
En résumé, j'ai trouvé que Première Année est un film très juste, parfois triste,
Lorsque Benjamin craque car son père ne viendra pas célébrer sa victoire au concours... Pfou, dur !
mais aussi drôle, plein d'espoir et d'amitié.
Voilà qui (pourrait) réconcilier avec les études !
En tout cas, étudiant(e)s en médecine, je vous tire mon chapeau.