Dédale & hilares
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Pulp fiction, c'est comme une grosse soirée qui commence dans un bar, poursuit dans un restaurant, passe par une discothèque et se termine au bord de la mer à l'aube. Les cinq sens en prennent pour leur grade, on passe par toutes les émotions, on est quand même content quand c'est terminé mais on s'est bien éclaté. Pulp fiction c'est une avalanche de situations absurdes par principe (un gangster qui récite la Bible de tête, un autre qui en tue un troisième à cause d'un caillou sur la route, un héritage familial caché dans le fondement) enchaînées au mépris de la linéarité, pour mieux apprécier qu'au fond le but c'est de s'amuser. Et ça marche, même si parfois l'assiette steak-saucisse-tomate-sucre frise l'indigeste tant Tarantino pousse le concept dans ses retranchements. Les dialogues sont déjà au rendez-vous et l'art d'arroser les scènes de ketchup aussi. Un classique qu'il faut, comme les grosses soirées, pratiquer avec parcimonie.
Créée
le 27 juin 2021
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