Dédale & hilares
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J'ai ENFIN vu cette "Fiction Pulpeuse" (aka titre québécois. oui, ils l'ont fait.)
J'ai des choses à dire.
Tout d'abord, je suis ressortie de ce film avec un étrange sentiment. Le sentiment qu'on ressent quand on vit une journée très étrange et qu'on se dit "tiens! je devrais écrire un scénario de ce que je viens de vivre. c'était tellement étrange et unique!". Sauf que le film est déjà fait. Mmmh, tu me suis?
Tout s'enchaîne, sans ordre chronologique, tout décousu, les dialogues longs mais porteurs de sens, les prises de tête, la tension entre les personnages, l'attachement entre d'autres. Sur le papier, les histoires sont censées s'entremêler... surtout après plusieurs visionnages et documentations je pense. Sinon rien ne se passe.
Pour se faire, Tarantino a organisé tout ce petit pot-pourri en parties. Très scénaristique, donc.
Ma partie préférée du film est sans hésitation "Vincent Vega and Marsellus Wallace's Wife". La relation entre les personnages de John Travolta et Uma Thurman m'a plu, beaucoup. C'était simple, timide, fragile. Et ce baiser que Vincent envoie à Mia à la fin de cette partie. Subtil, fin, précis, comme j'aime.
Mais c'est un film intense et faut pas que ce soit un film de gonzesses, right Quentin? (j'ai besoin d'un spin-off de cette relation. merci)
Le reste du film ne m'a pas autant captivée, néanmoins chaque détail était à sa place et c'est très plaisant. J'ai tout de même été gênée par la partie "The Gold Watch" avec Bruce Willis que j'ai trouvé un peu tâche (l'histoire, pas Bruce Willis hein). Et puis merde, quoi. Cette scène de la cave. Le viol, la bave, la sodomie, le katana, la souffrance, l'enfermement, et ce putain de Gimp (????). On dirait mon pire cauchemar. Je commence peu à peu de m'exonérer de cette peur des films supposés violents, car ce sont souvent les meilleurs. Mais j'ai mes limites. Voilà voilà petit aparté de fille fragile.
Ce film est tout de même une pépite de références (surtout chopées post-visionnage). Celle que je préfère, c'est le mythe de la malette de Marsellus. Des tas de pistes existent... mais celle qui concerne Satan me fascine.
Finalement rassurée de ce film culte dont j'entends parler depuis des millénaires, il me tarde de découvrir le reste de la filmographie de Tarantino. I'm ready.
Créée
le 27 août 2015
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