Cavale en bande de malfaiteurs babaches inorganisée

Kad Merad n'avait pas encore surfé sur la vague triomphale des ch'tis, et n'était pas encore très connu ni "bankable"... Mais il était déjà talentueux. Je n'en dirai pas autant d'Olivier Doran qui n'a fait que 5 réalisations ratées.... Celle-ci collectionne les bides : 368 000 spectateurs à sa sortie en salles, 400 000 à la télé dans sa rediffusion de 2018, on se demande bien pourquoi ce plat réchauffé ?...
Les raisons de l'échec : 3 scénaristes, 2 adaptateurs, 2 dialoguistes et ça donne les 7 explcations de ce big bazar impersonnel et sans âme !
Qui va croire une seule seconde que, quand on considère les sous-effectifs des forces de l'ordre, une armée de gendarmes avec hélico va se mettre en branle pour coincer un taulard n'étant pas rentré de permission, comme s'il s'agissait d'une équipe de dangereux djihadistes ?
Les babaches au scénario nous prendraient-ils pour des gogos ? Aussi débile, tu meurs : comme la fliquette (sortie d'asile) mitraille les fuyards, et flanque des baffes à un mis en examen ! Aberrant.
Pire, le casting bien choisi aurait pu limiter les dégâts, mais les fuyards sont bien trop nombreux et on sent que Doran a plus recherché à faire plaisir à des potes en leur donnant du boulot, que d'amuser le téléspectateur. Et ça fait ce flop mérité : l'histoire est creuse, le casting de complaisance ! On se demande ce que certains sont venus faire là comme Solo qui joue toujours avec le même sourire que s'il venait d'être informé d'un contrôle fiscal.
Bref, ce week-end fut aussi pourri que le film : allez plutôt à la pêche !
TF1- SF, le 08.04.2018