Oui… bon… ben en fait non ! Misère… La comédie low-cost ! Un film qui n’a pas grand-chose à dire au-delà d’une pluie de clichés faciles et de gags éculés déjà vus et entendus ça-et-là si bien qu’il devient difficile de s’en amuser. Le Juif dont la sonnerie de portable est évidemment la musique de Rabbit Jacob ; la dentiste au téléphone qui fait évidemment attendre son patient dans une posture buccale délicate qui doit théoriquement faire rire (haha) ; le délinquant de banlieue et, évidemment, ses « wesh, wesh » ; les surnoms évidemment faciles entre beaux-fils (Bruce Lee, Arafat, Jackie Chan…Ok ! Bravo pour l’originalité !) ; le curé évidemment efféminé qui, pas de chance pour lui, oublie que « La Cage aux folles », c’est du passé ; les vannes évidemment faciles (« Votre mère ne mange pas cacher ? –Ma mère est morte il y a 6 mois Monsieur ! – C’est sûr qu’elle ne mangera plus cacher ! » Mouhahaha… Désopilant !) ; le bourgeois qui prend évidemment les gendres pour des jardiniers. Non mais sérieusement ? C’est donc ça la grande comédie de l’année ? La créativité, elle est où ? L’humour subtil, qui joue sur la caricature sans tomber dans la facilité, il est où ? C’est plat, convenu du début à la fin, poussif, sans la moindre audace, sans aucune inventivité. Et, comble de l’horreur, à la paresse de l’écriture s’additionnent une réalisation peu inspirée et une palette d’acteurs qui surchauffent en permanence.
Bref… un film bien bourrin. Merci, au revoir J'ai laissé tomber après une heure, à la scène du théâtre !
Ah ! Non ! Une belle découverte tout de même : Julia Piaton. Probablement la seule tête d’affiche qui ne surjoue pas en permanence pour compenser la faiblesse du film. Bon, en même temps, si elle aligne vingt répliques sur tout le film, c’est énorme…
Cela dit, avouons-le. Ce film, il tellement facile, si conventionnel et bien-pensant et il rassemble tellement de lieux communs que ça ne pouvait que rencontrer le succès.