Cette critique pourra étonner vu que cet étron semble plutôt bien reçu mais pour moi il représente à peu près tout ce que critiquent les anti-films français en termes de tares et d'esprit. Pire, selon moi ce film ne se respecte pas, lui et son pays, en présentant une caricature décadente, démodée et dégoûtante (visuellement) des "ploucs pauvres" de France avec un humour premier degré extrêmement bas de plafond.
Remettons les choses au clair, j'adore les films débiles mais celui-ci n'est pas débile mais juste au raz des pâquerettes. Quelle différence me demanderez-vous ? Eh bien quand un film débile joue plutôt sur la folie humaine et le gamin en chacun d'entre nous, le film au raz des pâquerettes se prend en sus au sérieux dans une structure vue et revue et des poncifs qui illustrent une pensée franchouillarde que j'exècre par dessus tout. Voir une bite coupée sur le sol et frétillante c'est juste vomitif, pas drôle, juste vomitif. Et je ne dis pas cela par militantisme, je n'en ai rien à foutre de l'image de telle ou telle région, c'est juste que s'appuyer là dessus pour faire un film crade ça ne passe pas. Je ne parle pas du reste de l'humour qui oscille entre la catharsis sociétale, la niaiserie et encore du vomitif...
En plus de cela, en fait le vrai problème c'est que l'intrigue ressemble à celle d'un mauvais téléfilm avec les mêmes acteurs et les mêmes ressorts vus et revus, avec le même jeu, les mêmes lieux communs. Une fois l'argent volé, on se retrouve emmené dans le "polar" niais à la Candice Renoir ou autres soupes de la télévision.
Bref, un étron très limité et bas de plafond, original sur rien du tout si ce n'est par sa couleur "girl power" moderne posé sur un film vu cinquante fois dans des séries eco+. Hideux visuellement avec des instants à vomir, je ne vois pas trop comment on peut rire sur ce truc ou l'apprécier à moins d'être à la fois niais et très bas de plafond. A jeter.