Ça manque de mordant.

Ce qui est bien quand on voit ce cinquième épisode sans avoir vu le précédent, Afterlife, c'est qu'il y a un résumé de deux minutes des films précédents, donc je n'étais pas trop largué.
Tout cela après une très bonne scène de bataille sur un bateau, l'Arcadia, qui est intégralement filmée à l'envers, de la fin au début. Et après, ça se gâte.

Milla Jovovich, toujours aussi inexpressive, se réveille à Umbrella Corporation, en Russie, et doit s'en échapper tout en voyant de vieilles connaissances, dont certains étaient pourtant mortes dans les films précédents. Alors, c'est toujours difficile de parler de cette série, car si on est attaché aux jeux Resident Evil, il ne faut pas vraiment chercher la logique, ni de rapports, si ce n'est quelques noms et le fan service qui fonctionne à plein tube. Aussi bien par le logo Umbrella que la présence de Jill Valentine, Ada Wong (on dirait une actrice en CGI) ou le très drôle Albert Wesker (où l'acteur semble avoir mangé un peu trop de Big Mac ©), ça reste toujours sympa à voir.
Mais il ne faut pas y chercher du grand cinéma, c'est d'un ennui zombiesque, d'autant plus qu'on ne voit que très peu ces gentils êtres, et très peu de sang en prime.

Mais cette saga, longue de six films, a rapporté tellement de brouzoufs que, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Ça s'oublie très vite...