Lorsque je suis entré dans la salle pour assister au cinquième épisode de la saga Resident Evil, commencée en 2002, je me suis posé pour du grand spectacle bourrin… Dès l’entrée, on me file des « munettes » 3D.. Fuck je vais avoir mal à la tronche pendant une heure et demie.. Ouhla non ! Ouhla double ouhla !

C’est bien simple, dès l’écran titre, la 3D s’offre à nous.. On est « plongés » littéralement dans un océan, le titre apparaît en profondeur.. C’est beau ! Didjou ! Puis commence le véritable générique, des explosions, du gigantisme, des effets spéciaux à foison.. Yeaaaah on rentre dedans direct ! Et la 3D, pour une fois utilisée à bon escient, ne se contente pas de nous offrir quelques scènes de plongeons ou autre attractions digne du Futuroscope mais nous happe et nous enfonce dans cet univers onirique (ou cauchemardesque pour être plus précis)… On n’est plus spectateurs mais témoins de cette apocalypse..

Milla Jovovich, 37 ans, porte cette saga sur ses belles épaules musclées. Elle incarne la franchise. Alice est une « arme » charismatique. Et lorsqu’elle enchaîne les combos sur des zomblards particulièrement affamés, on jouit des yeux. C’est beau, c’est ciselé, elle lève la bastonnade de morts-vivants au niveau de l’art, la scène dans le couloir au début du film l’illustre bien. Ce Resident Evil sera prodigieux.
La bande originale n ‘est pas en reste non plus et contribue fortement à l’aspect videoludique du film. Sons technopunks, cybercroutes et postpaillettes à tire-l’haricot font penser aux meilleurs moments des films du genre des 2000′s (Matrix, Mortal Kombat..). Et je ne vous parlerais pas des « hits », les coups portés ne sont plus des coups de poing mais des os fracturés avec mode « x-ray » à la MK9 justement ! Jouissif !

[pullquote]« Un film qui met en avant le féminisme »[/pullquote]

Je reviens sur le côté videoludique qui permet donc de ne plus avoir aucune limites en ce qui concerne le scénario les effets spéciaux dans tous les sens… Ça permet une totale liberté en ce qui concerne les cascades, situations… Ainsi on ne sera pas surpris de voir arriver une armée de soldats zomblards communistes avec motos-mitraillettes et lance-croquettes ainsi que de naviguer entre Tokyo, Moscou et New York, correspondant à des « mondes fictifs » de l’Umbrella Corp.. BAGARRE !!!

Seul petit point faible de ce film : la présence plus que l’acting impeccable de la jeune Aryana Engineer... Elle incarne le côté faible d’Alice (sa fille sourde et muette dans une des versions des mondes..). Mais bon.. Bingbing Li (ca rebondit aussi comme nom ça, haha) [Ada Wong] et Sienna Guillory [Jill Valentine] sauve la mise avec brio ! Car ce film à l’instar de Silent Hill, est un film qui met en avant le féminisme. Pas celles qui pissent debout, mais celles qui posent, un flingue à la main et des tas de créatures mutantes infectes complètement décédées à leurs pieds..

Une bombe monstrueuse vous dis-je ! Ça m’a remboursé mes 11€ de place tiens…
Didier_Ridoux
7
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le 17 août 2013

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Didier_Ridoux

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