Margaret Schlegel et Ruth Wilcox, deux femmes émancipées aux idées avancées, se lient d'amitié. Mariée à un homme traditionaliste très riche, Ruth décide sur son lit de mort de léguer à Meg sa magnifique demeure, Howard End. La famille de la jeune femme s'évertuera alors à en déposséder Meg ...
Match des critiques les meilleurs avis Retour à Howards End
VS
Critique de Retour à Howards End par gallu
Howards end est le parfait portrait du système économique et social de la fin du 19ème siècle, de ce monde d’avant 1914, où la grande bourgeoisie marchait dans les pas de l’ancienne noblesse, à la conquête du nouveau monde.
Ce film fait le bilan de trois types de violences, plus ou moins symboliques. Tout d’abord, la violence de classe. Nous sommes ici à une époque où les puissants n’avaient pas encore inventé le politiquement correct pour cacher leur extrême mépris du peuple. La contemption...
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Critique de Retour à Howards End par Caine78
Autant j'avais beaucoup aimé « Les Vestiges du jour », autant ce « Retour à Howards End » m'a laissé nettement plus dubitatif. La réalisation de James Ivory est impeccable, c'est bien éclairé, bien photographié (même si je l'ai vu sur une copie ne rendant pas franchement hommage au travail du chef-opérateur), bien joué, avec de beaux décors, de beaux costumes, une histoire de famille sur fond de « lutte de classes » assez bien construite... Non, vraiment, rien à redire.
Si ce n'est...
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Critiques : avis d'internautes (16)
Retour à Howards End
Tri :
recommandées
positives
négatives
plus récentes
Critique de Retour à Howards End par Anonymus
Je ne pensais pas qu'il m'aurait été possible de tomber encore plus amoureux d'Emma Thompson, mais c'est chose faite après la découverte (et non redécouverte, comme je le croyais tantôt) de ce magnifique "Retour à Howards End", film fleuve de James Ivory dont j'avais déjà placé "Les Vestiges du jour" bien haut dans le palmarès de mes adorations cinématographiques.
Si la délicieuse Emma campe,...
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Always the bun
L’Angleterre, c’est ma dope : la bouffe, la politesse, la bière, les maisons alignées, l’uniforme à l’école, les jokes fines et potaches à la fois, les saucisses aux oeufs au petit déj, les claviers dans le punk, la lande moite, la baston, les claques dans le dos au pub, les coups qu’on s’offre et ceux qu'on se donne.
Les cinéastes : Loach, le raconteur de la misère, et Ivory, l’américain...
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Beau film d'époque
Vers le début du 20ème siècle, "Howards End" nous fait suivre trois familles, plus liées qu'elles ne le pensent : de riches hommes d'affaire enfermés dans leurs principes, une fratrie aisée mais beaucoup plus progressiste, et un couple vivant proche de la misère. Le film s'intéressera aux relations entre ces personnages, sur plusieurs années, sans toutefois proposer de fil conducteur autre...
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Pesant et convenu
Dans l'Angleterre edwardienne de la fin du XIXe siècle, deux sœurs émancipées d’origine anglo-allemande, l’aînée, Margaret ‘Meg’ (Emma Thompson) et la cadette Helen (Helena Bonham Carter, l'horrible professeur Ombrage de Harry Potter) Schlegel, vont se lier d'amitié, à l’occasion de vacances en Italie, avec une famille de bourgeois anglais traditionnalistes, les Wilcox. Conviée à Howards End,...
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Le pauvre, l'aisée et le super bourge : étude sociologique très fine de l'Angleterre du XIXe siècle
James Ivory est un réalisateur délicat, aux plans raffinés qui en disent long.
Dans Retour à Howards'end, il propose une vision de l'Angleterre du XIXe siècle à travers l’observation de trois strates sociales : les pauvres, la working class de John Lennon dans Working class hero, les bourgeoises suffisamment aisées qui n'ont pas besoin de travailler (Emma Thompson,...
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