Rivière sans retour par magyalmar
Un produit familial calibré pour le succès par une Fox bien peu inspirée : deux noms ronflants devant la caméra, un derrière, et roulez tristesse vers le roupillon. Ainsi donc Marilyn et Mitchum sont sur un radeau et pataugent dans la semoule d'un scénario riquiqui, dans l'Ouest d'une Amérique de livres pour enfants, où les Blancs ont lâchement fourvoyé la bonne morale (les cons !) et où les Indiens, ces infâmes barbares aussi terrifiants qu'une meute de bonnes soeurs en villégiature, n'ont rien d'autre à faire que de balancer des cailloux comme on cracherait sur les voitures du haut de l'autoroute.
Au milieu de tout ça, Marilyn arrive heureusement à faire exister son personnage, seule lueur au milieu de la léthargie totale dans laquelle s'engonce la réalisation navrante d'un Otto Preminger qui au fond, savait sans doute qu'il ne tirerait rien de bon de cette histoire, à part quelques 0 en plus sur son livret A.