Il est toujours délicat de se confronter à un chef-d’œuvre de la trempe de ‘’The Shinning’’. D’une parce que le film est tellement entré dans la culture populaire que même sans l’avoir vu il est possible d’en connaître les scènes clés. L’interprétation de Jack Nicholson étant devenue légendaire, le métrage a souvent été cité. Tout a été dit, ou presque, en bien mieux, et en détails, l’intégrant définitivement au sein de notre culture populaire.
Au départ il s’agit du troisième roman de Stephen King, publié en 1977, qui rencontra un succès formidable en librairie. À Hollywood, l’émergence de cet auteur estampillé horrifique, intéresse de plus en plus les producteurs. En 1976 son premier livre, ‘’Carrie’’ est adapté au cinéma par Brian DePalma, une réussite critique et publique, qui en 1979 mène à l’adaptation de son second ouvrage pour la télévision : ‘’Salem’s Lot’’. C’est également un succès, ce qui mène naturellement son troisième livre vers les joies de l’adaptation sur le médium visuel.
Warner Bros acquiert les droits du roman, et rapidement Stanley Kubrick, réalisateur légendaire, dont l’impact sur le septième art se constate encore de nos jours, se montre intéressé. Il prend en charge le projet, et c’est le début d’une aventure incroyable, presqu’aussi terrible derrière, que devant la caméra. Perfectionniste, Kubrick à une vision propre de son art, et se réapproprie totalement l’œuvre de Stephen King. Au point d’en livrer une version qui n’a plus grand chose à voir avec le bouquin.
Centré sur Danny, un enfant doté de pouvoir surnaturel, le ‘’shining’’ du titre, le roman le suit alors que son père, un alcoolique repenti, qui à l’occasion tapait sur sa femme et son rejeton, sombre lentement vers les affres de la folie. Manipulé par les esprits de l’hôtel, à la fin du livre Jack Torrance reprend momentanément ses esprits et fait sauter la chaudière. L’hôtel explose, lui avec, sous les yeux de Danny et sa mère.
Avec cette histoire, Stanley Kubrick en profite pour explorer la psyché la plus obscure qui peut résider au creux d’un être humain fragile, attiré inlassablement vers les abîmes d’une folie destructrice. C’est donc Jack Torrance qui devient le personnage clé du récit, Ce qui est plutôt une bonne idée, puisque cela ne donne pas l’impression de revoir ce qui a été lu. Kubrick s’appropria tellement l’œuvre la sienne, que King fût très mécontent de la tournure de l’adaptation.
C’est bien simple, l’auteur du Maine déteste le film. Il ne se prive pas, encore aujourd’hui, de le rappeler. Mais pour le comprendre, il faut prendre en compte son vécu durant le tournage, qui explique pourquoi il a une dent si sévère, voir un bridge complet, contre ce qui est considéré comme un chef-d’œuvre incontestable du cinéma d’horreur, et qui le reste 40 ans après.
Stanley Kubrick voulait s’assurer que la vision qui était la sienne était raccord avec celle de Stephen King. Sauf qu’elles sont diamétralement opposées. Lors du tournage, le réalisateur passait sans arrêt des appels à Stephen King pour lui dire ce qu’il modifiait, ce qu’il en pensait, et aussi pour lui dire ce qui ne fonctionnait pas dans son roman. Ce qui lui semblait faible, et qu’il pouvait améliorer. Des coups de téléphones inopinés, pouvant tomber aussi bien en journée, qu’au beau milieu de la nuit.
L’expérience fût grandement désagréable pour King, justifiant son ressenti négatif envers l’œuvre. Pourtant, le fait d’avoir pris autant de liberté avec le matériau d’origine, fait de ‘’The Shining’’ une œuvre originale, et inattendue. Premier film d’épouvante réalisé par Stanley Kubrick, qui durant sa carrière a tapé un peu dans tous les genres avec succès, il est peu étonnant qu’il fonctionne aussi bien. (Et non, ‘’Orange Mécanique’’ n’est pas un film d’horreur, mais une dystopie anticipative.)
La production malsaine aurait pu s’arrêter là, le harcèlement de Kubrick envers King aurait pu suffire, mais il alla encore plus loin. Attaché a une vision du réalisme, son œuvre précédente ‘’Barry Lyndon’’, une aventure picaresque situé au XVIIIème siècle, fût éclairée uniquement à la lumière naturelle et à la bougie. Ce qui permet de bien visualiser le jusqu’au-boutisme du mec. Durant la production de ‘’The Shining’’ il a estimé que la comédienne interprétant la mère, Shelley Duvall, devait être mise sous pression, pour mieux exprimer la peur de son personnage.
Pour l’actrice, l’expérience du tournage fût un véritable traumatisme. Comédienne plus que prometteuse, qui avait alors derrière elle 10 ans de carrière, elle ne s’en relèvera pas. Ce qui se fait ressentir sur la seconde partie de sa carrière, plutôt médiocre. Sur le plateau Kubrick fût si immonde avec la comédienne, que s’en devint littéralement du harcèlement. Des images de tournages témoignent de la cruauté avec laquelle elle fût traitée.
Insultes, colère, informations contradictoires pour qu’elle se plante dans sa scène, donnant une excuse à Kubrick de lui gueuler dessus, autant dire que pour elle ce fût un véritable cauchemar. Il paraît irréaliste aujourd’hui d’imaginer un tel spectacle de mauvaise foi. Mais le pire c’est que Kubrick n’avait absolument rien à reprocher à Shelley Duvall. C’était uniquement pour la mettre en condition. Et à l’écran c’est incroyable, parce que ça se voit qu’elle est terrorisée, fatiguée, à bout de nerf.
Une méthode totalement discutable, qui n’est pas vraiment justifié, et qui à en regarder la suite de la carrière de Duvall, a laissée des traces. Le tournage atroce a clairement eu une répercutions négative sur ses ambitions. Après les années 1970, où elle a beaucoup tournée pour Robert Altman, la suite est une dégringolade dans des productions miteuses.
Mais la malheureuse ne fût pas maltraitée que par Stanley Kubrick, un autre homme se joignait au harcèlement. L’acteur principal, qui est la raison pour laquelle ‘’The Shining’’ est un chef-d’œuvre, mais qui est aussi paradoxalement son plus grand défaut : Jack Nicholson.
Le comédien, réputé pour vivre ses rôles, s’imprégna totalement de Jack Torrance, au point de frôler lui aussi la folie la plus furieuse. Faisant vivre un véritable calvaire à la pauvre Shelley Duvall. Plus qu’habité, Jack Nicholson est dans ce film complétement envouté. Il y livre l’une des prestations des plus impressionnantes de sa carrière. Et elle en compte un grand paquet.
Terrifiant. C’est tout ce qu’il est dans cette œuvre, où il dégage une je-ne-sais quoi d’hypnotique. Au travers d’une performance ne pouvant laisser qu’admiratif. Le type se donne à fond, au point d’en être incroyable de justesse. Le récit, centré sur sa chute vers une folie des plus pures, magnifie le personnage à chaque apparition.
Cependant, sa manière de vivre le rôle ne serait rien, si en face il n’y avait pas une Shelley Duvall totalement imprégnée par son rôle. Subissant une violence hors caméra, la peur qu’elle transpose à l’écran est des plus originale. Il faut pour mieux comprendre s’Imaginer, juste cinq secondes, l’état d’esprit dans lequel elle devait se trouver pour donner la réplique à Jack Nicholson, possédé par ce type devenant complétement taré.
Nicholson est également le plus gros défaut, car son omniprésence donne à ‘’The Shinning’’ des airs de ‘’Jack Nicholson show’’. L’arc narratif principal gravitant autour de lui (dans le livre c’est un arc annexe, venant alimenter l’axe principal, autour du pouvoir de Danny) et de l’hôtel, devenant un organisme vivant, avec des fantômes victimes d’un lieu qui les collectionne depuis sa construction, l’omniscience de Jack Nicholson fait perdre un peu de vue les enjeux dramatiques de l’œuvre.
Dès le départ, Stanley Kubrick oriente ses angles de caméras pour rendre Jack Torrance terrifiant. Et cela avant même qu’il bascule dans la folie. L’homme semble déjà en perdition, avant que l’Hôtel prenne le contrôle sur lui, en s’appuyant sur ses faiblesses. La portée du métrage se réduit dès lors au personnage, et son interprétation dépassant toute les limites.
Derrière la caméra ce n’est pas un débutant, et la mise en scène virtuose de kubrick, ayant influencée plus d’une génération de cinéastes, parvient à capter tout le magnétisme de Nicholson. Tel une bête en cage, contenue durant tout le film, et relâché dans les dernières minutes, par l’expression d’une débauche de folie furieuse qui fait froid dans le dos. Le dernier acte du métrage, c’est un animal sauvage sorti de sa cage, qui détruit tout sur son passage.
Le rouleau compresseur Nicholson magnifie en une séquence finales, 2h d’un métrage frôlant alors les limites du gothique, faisant entrer ‘’The Shinning’’ au panthéon de l’Horreur.
Avec sa mise en scène aérienne, qui semble ‘’flotter’’ dans les couloirs vides de l’Overlook, Kubrick vient capter la peur directement à sa source. L’expression des corps de ses personnages, cristallise une peur qui n’est pas montré directement à l’écran. Ce n’est pas un banal film de trouille, avec jumpscare et violons aigues. Ce n’est pas. La peur est ici profonde, charnelle, le frisson ne venant pas nécessairement de l’horreur, mais plutôt de son absence. Au départ rien de particulier ne se passe, les apparitions ont peu de fondement, et bien qu’inquiétantes, plus que terrorisante, elles semblent surtout être le résultat de l’imaginaire.
En ne filmant rien d’autre qu’un hôtel, Kubrick parvient à le rendre vivant, lui faisant occuper une centrale du récit, tel l’un des protagonistes principaux. Ce qu’il est, un antagoniste comprenant vite les faiblesses d’un Jack Torrance fragile, donc une proie facile. Avec son hall immense et vide, ses couloirs aseptisés et une lumière toujours claire, ce n’est pas une manière habituelle de créer la peur et l’angoisse. Et c’est sans doute là que réside là le secret de la réussite du film : Il n’a nul besoin d’en appeller à des artifices pour coller les miquettes au spectateur imprudent.
Rien que la séquence d’introduction annonce la couleur. Un plan aérien de jour au-dessus d’un lac, au cœur des montagnes du Colorado, Une voiture roule sur une route au bord du fleuve, le tout accompagné d’une musique minimaliste, se résumant à la résonnance de cuivres inquiétants, entêtants et lancinants. L’ambiance terrifiantes est posée, en quelques secondes. Avant que quoi que ce soit ne se soit passé à l’écran. Et le tour est joué.
C’est virtuose parce que par une économie de moyen, jamais la mise en scène de Kubrick ne se fatigue à essayer de faire peur, c’est l’ensemble qui fout la trouille. Les travellings, les plans larges et vides et les dédales de couloirs, tout cela est transcendé lors de la dernière séquence en extérieur, dans la nuit et le froid, à l’intérieur d’un labyrinthe de haies.
Tout dans le film monte ainsi crescendo, pour arriver à cette conclusion explosive. Non pas l’explosion de l’hôtel par Jack Torrance, pour protéger sa famille lors d’un court flash de lucidité, comme pour se faire amender de son comportement. Non, l’explosion se passe dans la tête de Jack, le type switch complétement, décompression style. Il n’est clairement plus là, l’hôtel a pris le dessus, et le voilà faisant parti des lieux.
C’est alors qu’il se met à pourchasser sa famille dans le but de la trucider. Ce qui le pousse à l’extrême, jusqu’à aller mourir bêtement de froid, après un dernier effort pour dégommer son fils. Sauf que ce n’est plus Jack Torrance, à ce moment-là il est l’Overlook. Là où le livre de Stephen King se termine par l’expression d’un happy end salvateur, le film de Kubrick se conclut sur une note des plus sombre. Jack a tout perdu : sa santé mentale, son combat contre l’alcool, et sa famille. Il n’a plus rien, il n’est plus rien. End of the story.
‘’The Shinning’’ c’est un portrait de la famille américaine bien sous tous rapports, mais qui dans l’intimité a subi un drame, duquel elle se remet doucement. Elle apparaît équilibrée, alors qu’elle est dysfonctionnelle. Jack est un alcoolique repenti, violent et sur la corde raide. Un constat d’échec de la famille nucléaire, pointant du doigt une réalité qui en 1980 est encore difficile à admettre, puisque le modèle vendu veut que lorsque l’on est marié c’est pour la vie. Même si ça ne fonctionne plus. Or une famille ce n’est pas forcément un papa, une maman et un enfant. La conception américaine de ‘’famille’’, est avant tout une communauté créée.
Ainsi, Jack Torrance renie sa famille naturelle, femme et fils, pour en rejoindre une plus grande, celle de l’hôtel et ses esprits. Une famille au sein de laquelle il pourra être celui qu’il désire, boire de l’alcool et s’adonner à la violence. Exacerbée lors du final lorsqu’il veut faire la peau à Wendy et Danny. Dès lors son choix est autre, et passe par la destruction de sa famille à bout de souffle, pour pouvoir en intégrer une autre, plus à son image.
À trop vouloir rester dans les clous, Wendy paye ainsi les pots cassés d’une relation devenue toxique. Elle qui aurait dû fuir cet homme violent, qui un soir de beuverie, sous le coup de la colère, a cassé le bras de Danny. Mais elle est restée, puisque c’est comme ça qu’il faut faire, garder une vitrine parfaite, pour faire croire à la communauté que l’on a réussie. Que l’on a atteint une attente sociétale, et qu’on la remplit parfaitement. Mais si dans l’intimité c’est un mensonge, et que ça ne fonctionne pas.
Chez Kubrick, il n’y a `pas d’héroïsme, il n’y a pas de rédemption. Les actes définissent l’être qui les commets. Pour traduire cela, il faut prendre en compte l’interprétation de Jack Nicholson, qui est à des années-lumière, le harcèlement subit par Shelley Duvall (qui est questionnabe, mais qui fait partie intégrante de la démarche artistique voulue par Kubrick), et Danny Loyd, l’interprète de Danny, absolument flippant (‘’Redrum, redrum’’…). La résultante de toutes ces éléments mis bout à bout, offrent une œuvre forte, sombre, indémodable, et insurpassable.
‘’The Shining’’ ça tient quasiment du miracle tellement tout est juste. De la production à la réalisation, de l’aventure humaine que ce fût, jouissive pour Nicholson, traumatisante pour Duvall, ce métrage est un accomplissement supplémentaire pour Kubrick, qui met en scène une œuvre rare dans le genre de l’épouvante. Par la suite recopiée sans vergogne, et sans le même aura, son influence est encore visible 40 ans après.
Presque un accident heureux, où tout est entré dans une osmose parfaite, donnant corps à la vision d’un réalisateur, au détriment de celle d’un écrivain. Mais personne n’a raison ou tort. Les raisons que met en avant King sont légitimes, il est dépossédé de son œuvre. Mais la démarche de Kubrick est tout autant légitime, car en tant qu’auteur, il se réapproprie le travail d’autrui, pour le faire sien.
Unique aventure de Stanley Kubrick dans le domaine de l’Horreur, au vu de sa manière de jouer avec ses comédiens, heureusement qu’il n’en a pas fait beaucoup, c’est aussi son antépénultième réalisation. Il ne réalisera par la suite que ‘’Full Metal Jacket’’ un film de guerre datant de 1987, et ‘’Eyes Wide Shut’’ en 1999. ‘’The Shining’’ marque ainsi le début de la fin de carrière d’un cinéaste passé maitre, qui surpassa durant des décennies tous les autres. Par des œuvres atypiques, des prises de risques audacieuses, et une féroce envie de livrer de vraies œuvres de Cinéma, dans le sens original de ce qu’est le septième art, c’est à dire du rêve, du voyage, de l’onirisme. Des notions qui parcourent toute son œuvre, de ses premiers polars dans les années 1950, à son ultime réalisation en 1999.
Dans sa version cinéma ‘’The Shining’’ n’est plus une œuvre de Stephen King. Elle a été totalement phagocyté par le génie créateur d’un cinéaste iconoclaste et atypique dans le paysage Hollywoodien, qui proposa sans cesse une vision de cinéma précise : la sienne. En dehors des modes, des attentes et des habitudes de spectateurs, il demeure important de conserver le souvenir d’un auteur issu d’une race disparue.
Une œuvre d’importance, qui accuse parfaitement le coup de ses 40 ans, et n’a pas vieillit. C’est là l’apanage des œuvres universelles, qui durent dans le temps de par leur virtuosité. Inégalée, peut-être même inégalable, tellement le film appartient à une époque, où le savoir-faire était totalement différent, marqué de plus par l’empreinte indélébile d’un cinéaste indissociable de l’objet finit, l’influence de ‘’The Shining’’ est telle, qu’il trône encore aujourd’hui au-dessus des autres production du genre.


-Stork._

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le 16 févr. 2020

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