Ellison Oswalt, un écrivain qui a connu un succès phénoménal en librairie dix ans auparavant avec Kentucky Blood est en perte de vitesse depuis. Il écrit des histoires en s'inspirant de faits réels. Il s'installe avec sa femme Tracy et ses deux enfants, Ashley et Trevor, dans une maison où quatre personnes d'une même famille se sont pendues à un arbre dans le jardin. Le dernier membre de cette famille, une petite fille, a disparu sans laisser de trace.
Ellison voit en ce drame une opportunité de revenir sur le devant de la scène et surtout une chance d'offrir, de nouveau, une belle vie aux siens. La découverte d'une boîte dans le grenier contenant des bobines de films Super 8 et la machine qui permet de les projeter va changer sa vie et malheureusement pour lui qui va découvrir l'insoutenable, quelque chose qui va le dépasser, déclencher des choses pas très sympathiques.
L'histoire est donc classique, peu originale, mais elle est portée par Ethan Hawke qui m'est apparu très convaincant dans le rôle de cet écrivain obsédé par sa quête d'un succès passé. Il va délaisser sa famille en s'enfermant dans son bureau et il va sombrer dans la torpeur et l'alcoolisme au fur et à mesure que les films qu'il va regarder vont faire progresser son enquête et dévoiler l'insoutenable. Son personnage m'a gardé dans le film et j'ai souffert avec lui.
Un abus de jumpscares est malheureusement à déplorer. Un seul a vraiment fonctionné sur moi, à la limite un deuxième, mais sinon ça m'a un peu cassé les cacahuètes magiques.
Quelques belles idées dans l'exploitation visuelle et sonore du Super 8, une musique qui, d'ailleurs, colle plutôt bien à l'action et qui est diaboliquement efficace pour l'ambiance globale du film. Certes, quelques défauts mais j'ai plutôt bien aimé cette histoire assez bien menée.
Baghuul c'est pas cool ! (cette conclusion pourrie est totalement assumée par son auteur)