Amour.

Je n'ai pas encore vu le film original (d'ailleurs, il y a des chances qu'une fois fait, je réécrive cette critique). Donc, voila, mon avis à tête reposée.

Ca commence pas trop mal. Un monde SF assez bien réalisé, une sensation un peu étrange tout au long du film, des efforts de mise en scène qui font qu'on a pas l'impression de regarder un film insipide parmi tant d'autres et quelques plans sur l'espace qui ont de la gueule... Encore une fois, ça commence bien avec une importante part de mystère et un personnage principal torturé, on comprend rapidement que le film va nous demander de réfléchir et de nous mettre dans l'ambiance. Pas de soucis, je sors mon plus beau casque avec un son cristallin et me laisse envahir. La bande son est bonne en plus.

Une demie heure vient de passer avec une fluidité extraordinaire et c'est là que le soufflet retombe. En effet, le film se perd rapidement en flash backs, qui se passent tous sur Terre et font donc systématiquement retomber la claustrophobie, le climat d'étrangeté constant n'est pas spécialement à la hauteur de ce que l'on découvre et la relation amoureuse qui se met en place ne pas convaincu outre mesure... Et bon sang que c'est dommage.

Depuis le jour où je l'ai vu, je suis en manque de Sunshine, et c'est peut-être à cause de ça que mon expérience n'a pas été à la hauteur car j'ai réellement eu l'impression de voir un produit dérivé de Sunshine avec toutes les maladresses à éviter dans ce genre de films (alors que celui là est sorti avant, j'en suis bien conscient). Après, soyons clairs tout de même, c'est un film plaisant, juste qu'il ne m'a pas totalement convaincu.