On pourra dire qu’il aura fait parler de lui le bougre, pourtant sa communication était timide et a commencée tardivement, avec un premier trailer très moyen, puis une deuxième bande-annonce qui pouvait redonner la foi, comme quoi avec un bon montage… Mais faire parler autant n’est pas forcément bon signe, surtout dans le trop plein de Star Wars qui dominait alors, avec les fans hardcore déçus par l’épisode Les Derniers jedi et le marketing parfois exaspérant autour de la licence.
Le fait est que, malgré ce qu’en pense encore les têtes pensantes de Lucasfilm, personne ne voulait vraiment de ce film sur Han Solo et ses débuts. Tout d’abord parce que c’est un personnage complet dans la saga principale, et qu’ensuite cette volonté de Hollywood à vouloir répondre à absolument toutes les questions et à justifier le moindre détail est vraiment une sale manie. Mais bon, ceux qui aiment le « Star Wars classique » et ont détesté l’absence de justification dans le 8 en ont pour leur frais. Explications…
Il y a eu une production que l’on sait compliquée, de par les problèmes du jeu de Alden Ehrenreich, l’éviction de Phil Lord et Chris Miller ainsi que les multiples reshoots effectués par « le sauveur » du métrage, Ron Howard. Le film partait déjà mal avec un budget qui allait progressivement atteindre les 275 millions de dollars ! Mais une telle production n’explique pas tout. Rogue One a souffert des mêmes problèmes, et il fut pourtant grandement apprécié par les fans de la première heure. Sachez que je fais partie de ceux un peu moins emballé par le premier spin-off. Je lui reproche un manque d’âme et de personnalité, pour faire cours : Il ne m’a pas fait vibrer. C’est d’ailleurs quelque chose qu’il a en commun avec Solo, une histoire somme toute sympa mais rien de véritablement transcendant. Et oui ! Solo n’est pas si nul que ça, un peu d’objectivité du net version 2018 ne ferait pas de mal. Il souffre simplement d’autre symptômes typiques de notre époque.
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