
Evidemment, après deux épisodes très rentables, il a fallu en faire un troisième, ne serait-ce que pour finir cette histoire entre les Osborn et Peter Parker. Sam Raimi rempila donc pour Spider-Man 3.
Fortement critiqué pour son manque terrible de cohérence dans le dernier acte, Spider-Man 3 est effectivement un film chaotique, avec un nombre important de méchants, de personnages qui ne servent finalement à rien (Mary Jane comme d'habitude, mais aussi Gwen Stacy et son père), d'autres très sous-utilisés comme J.K. Simmons, toujours aussi parfait ou Topher Grace, dont on ne sent pas assez l'évolution du personnage vers l'irréparable. Mais tout se répare grâce à une fabuleuse gestion du rythme, des scènes très drôles qui n'ont pas peur du ridicule (la dance de Peter Parker), un casting excellent (Thomas Haden Church dépote en méchant au grand cœur, Elia Baskyn a enfin une scène pour montrer son talent) et des scènes d'action qui dépassent parfois l'entendement tellement elles sont réussies.
Rien que pour cela, on ne peut qu'apprécier Spider-Man 3 qui donne au spectateur ce que ce dernier recherchait. Une vraie réussite.