De la même manière que J.J Abrams avait fort bien relancé Star Trek, il réitère avec Star Wars. Nostalgique des productions Amblin, de E.T, d'Indiana Jones, de...Star Wars, je savais son amour pour ce cinéma-là dans Super 8. Il était tout indiqué qu'il allait casser la baraque pour cet épisode et la promesse est respectée. Il se fait plaisir et fait plaisir aux fans en multipliant les clins d’œil (parfois humoristiques) aux anciens épisodes. Il rappelle d'anciennes vieilles gloires. Et c'est émouvant de les voir se retrouver plus de trente ans après. Je parle bien sûr du couple Han Solo-Leia. Ils ont vieilli, ils ont beau être des stars, ils sont comme tout le monde, mais c'est cool de les revoir.
Seulement, Le Réveil de la Force, ce n'est pas que du vieux. Il fallait nécessairement injecter du sang neuf et c'est fait avec une pilleuse d'épave qui, comme Leia, a son caractère. Libre, courageuse, déterminée, elle est immédiatement attachante et il me tarde de voir l'évolution de sa relation avec Finn, un stormtrooper renégat.
Enfin, un Star Wars sans scènes d'action ne serait pas un vrai Star Wars. Et là aussi, Abrams a mis le paquet. Les combats sont impressionnants. Ça a toujours été la marque de fabrique de la série. Tout doit exploser dans une gerbe de couleurs comme dans un bon vieux comics. Il y a très peu de temps morts. Si ce n'est pas un combat entre vaisseaux spatiaux, ce sera avec des sabres lasers. La revanche des Siths de 2005 mis à part, Le Réveil de la Force avec sa réalisation nerveuse fait oublier sans peine les précédents films de George Lucas. Abrams a tout compris.