Comment donner envie à un éventuel lecteur d'aller voir le film sans tout lui dévoiler à l'avance tellement c'est bon ?
Tout d'abord en lui disant que la scène d'exposition est géniale même si elle est prévisible.
Que David est certes un loser, mais un loser attachant et avec un grand cœur, qui va se lancer dans une aventure qu'il n'aurait jamais imaginé.
Que l'accent québécois rend les blagues plus drôles et les dialogues plus savoureux, il y a des répliques qui méritent d’être cultes toutes les deux minutes.
Que le film aborde surtout la paternité et l'amour, mais pas seulement, et qu'en plus il le fait intelligemment sans nous assommer avec des bons sentiments, par ce qu'ici les sentiments sont vrais et humains ou ne sont tout simplement pas.
Et si en plus la musique est parfaite (Roch Voisine devient magique ici autour d'un feu) et que les paysages du Québec font de magnifiques incursions dans le film, ça devient génial.
Et d'ailleurs pendant que j'ai écrit ces quelques lignes, j'écoutais du Roch Voisine. Je repensais également aux morceaux de guitare qui parsèment le film sans trop en faire.
En clair, un petit bijou, le genre qui vous redonne foi en l'humanité.