Amateurs de nanars passez votre chemin, ce film est un pur navet.
Vendu dans la lignée de Twilight (deux ados qui s'aiment, le surnaturel, blabla) le film annonçait un degré de maturité en plus. Perdu. Certes on a affaire à des "enchanteurs" et non plus des vampires et autres loups garous habituels, on rit une ou deux fois, et le personnage principal est attachant (ce pauvre garçon). Mais les points positifs s'arrêtent ici.
Le manoir de tonton du début annonce parfaitement l'esprit du film : du noir, du blanc, pas de gris. Le film ne connaît pas la nuance.
Tout n'est qu'un ramassis de clichés même pas assumés, en vrac : la protectrice noire est une voyante, sage et gardienne, le vieux bonhomme dont on ne sait pas si il est sympa ou non, la mère timbrée, le jeune homme solitaire et son ami rigolo, les gourdes du lycée...
Mais le vrai problème du film est son traitement. Prenez du film pour ados avec un semblant de potentiel et traitez le comme une bouse pour enfants façon téléfilm bâclé : dialogues dignes de l'école primaires, effets spéciaux en carton (et son lot de faux raccords), scénario prévisible depuis l'affiche, jusqu'aux galeries souterraines "d'enchanteurland" (si, si).
Autant dans un Twilight le côté sentiments dégoulinants est assumé et traité comme tel, autant dans Sublimes Créatures presque tout tombe à côté de la plaque.
Une dernière perle pour la route : les enchanteurs hommes peuvent aller contre leur magie et devenir lumière même s'ils sont ténèbres, les femmes... sont "définies par leur nature".
Bon courage.