Suck My Geek
6.9
Suck My Geek

Documentaire de Xavier Sayanoff et Tristan Schulmann (2007)

Ce film de 52mn va tenter de répondre à la question que beaucoup doivent se poser: "Qu'est ce que c'est un Geek?!" De l'informatique aux jeux vidéos en passant par les mangas, toutes les Communautés Geek vont être présentées, décortiquées et expliquées.

Tout d'abord, il faut savoir que sous le terme de Geek sont regroupés tous les asociaux de toute une génération, voir même plusieurs, vu que cela va des années 70 avec les fans de Star Trek/Wars à 90 avec les fans de Naruto. Des fans de comics, de manga, d'informatique, de jeux vidéos, des rôlistes... Geek regroupe ici les personnes qui sont passionnés.

Le reportage débute sur cette phrase: "Vous avez forcément rencontré un mec fasciné par les sabres lasers, les créatures étranges, aux oreilles en pointes..." Ca commence bien. Tout le monde à un pseudo, moi la première, jusque-là, je corresponds au critère de geek.

Quelques personnes célèbres et sérieuses qui sont le gage qualité de l'émission: Bernard Werber en fan de Matrix, Alexandre Astier en fan de Star Wars et de Goldorak... Venons en aux propos d'Alexandre Astier: "Goldorak, c'est affectif, c'est un tout. C'est ce que je mangeais en le regardant, l'ambiance etc". L'affectif, les geeks en manquent. Une personne interviewé dit: "J'ai beaucoup de copines qui sont en jpg, en avi, en cdrom". S'en suit alors une réflexion d'Astier sur la déception du monde sentimentale qui n'est pas à la hauteur d'un film. "Quand on est adolescent, on perd son temps à courir les filles: les moches ont le temps et deviennent passionnés". Mais tout les geeks ne se retrouvent pas seuls. Il y a aussi des geekettes et la geekitude regroupe aussi des familles à travers les générations. On le droit à une maman, jouant à la Wii et qui est journaliste dans le jeu vidéo.

Il est soulignée l'importance de la communication et des relations sociales, à travers le cadre de la passion. Dans cette passion, il y a coupure des distinctions sociales: on a tout un groupe générationnel ne voulant pas grandir, qui se retrouve, après le boulot, ce dernier apportant l'argent qui permet de vivre sa passion. Ce qui me fait penser que le directeur de la chaîne Nolife, interviewé dans ce reportage, est un des fondateurs de France Five. Bernard Werber et Alexandre Astier, Sam Raimi (Spiderman), Peter Jackson (Le Seigneur des Annneaux) sont autant d'exemples comme quoi on peut être geek et réussir à vivre de sa passion.

En conclusion, un reportage sans partie pris, réaliste, dressant le portrait de l'ensemble de la geekitude et des passionnés. Et surtout l'influence de toute une génération sur le monde moderne qui serait bien fade sans tout ça.
Lorelei3
8
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le 30 oct. 2011

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