Laissez votre caleçon là où il est
Sucker Punch, Sucker Punch. Un oubli de sous-titre ? Sucker Punch ou "le kiffe d'un adu-lescent accro aux posters de filles en petite tenue et de jeux vidéos". Cette phrase mise en exergue cinématographique aurait permis à tous de comprendre le pourquoi du comment de l'écriture et de la réalisation du film. De l'action ? Oui, ça il y en a, pas de souci là-dessus, on tire dans tous les sens, on ne fait pas dans le détail dans Sucker Punch. Oh ça non. Certes, l’enchaînement des plans est bien réalisé, les effets de ralenti plus que corrects, la bande-son est tout simplement géniale ainsi que tout à fait contemporaine, montrant l’éclectisme du monteur. Le problème, c'est que à un moment je me dois d'arrêter les compliments. et l'utilisation inéluctable du "mais" va apparaître. Le voilà pour vos plus beaux yeux : MAIS le problème de ce film, c'est tout d'abord le sentiment pour le spectateur de flou total quant à l'histoire et la suite logique des évènements. Perso, j'ai vu ce film 2 fois, et j'ai toujours du mal à comprendre. Il y a une logique (enfin je crois), mais bon, on aurait apprécié un peu plus d'indices concernant ce qui se produit : Changement de décors, Oscar Isaac qui prend la moustache,.. Pourquoi !? Pourquoi ces scènes d'actions complètement folles ? Pourquoi un amalgame d'orcs, de robots,... et de ZOMBIS NAZIS ?!? Il convient alors de se demander à quelles drogues Snyder tournait lors de l'écriture du film. Oh ça oui. Et aussi aux nombres de jeux vidéos qu'il s'est farci la veille durant la soirée. Bonjour les anachronismes, bonjour les incohérences ! Il est certain que ce film apporte plaisir à sa vision, mais il faudra alors aux spectateurs de ne pas trop d'attarder sur le fond du film mais plutôt à la forme. Film à éviter pour les épileptiques et les personnes souffrant de tentations sexuelles compulsives, film à conseiller pour les ados pré-pubères en manque de... sensations fortes (vais-je dire).