5/10, juste pour l'esthétique et les culs !
Je ne m'étendrais pas sur une très longue critique (d'autant que je suis assez novice sur sens critique) mais ce film ne m'a fait ni chaud ni froid. C'est con, vu le nombre de bombasses qu'on me sert à l'écran, sautillant dans tous les sens, jouant avec brio de la mitrailleuse lourde, le penchant macho qui sommeille en moi aurait du se réveiller. En plus, c'est la fête du slowmotion sauce matrix amélioré, raison de plus pour admirer ses formes féminines qui s'entrechoquent dans l'espace. Et bien non, même pas.
- La performance graphique, prises de vues, montage : OK, vraiment pas dégueu. Enfin bon, on est quand même en 2011, c'est la moindre des choses de sortir un truc qui déchire visuellement parlant.
- La bande son : alors oui, Emily Browning/Baby Doll nous fait l'immense plaisir de chanter sur quelques reprises mais franchement, le "Where is my mind" tout le long, ça en devient lassant, à se demander si il restait des sous à la production pour la bande son une fois les effets 3D payés.
Quant au scénario, on accroche ou on accroche pas. Perso, j'ai eu un peu de mal. Ca se la joue à la "Inception", sur 3 niveaux, sans queue ni tête. On en serait resté au niveau 1 que ça m'aurai pas dérangé. Ca partait bien, bon esthétique de l'image, ambiance légèrement glauque et paf, nous voilà dans un bordel. Comme dit précédemment, il est toujours agréable pour un homme de voir ce genre de scène : des meufs plutôt douces, des culs en veux tu en voilà et une ambiance cabaret bas-talons aiguilles-bustiers. Sauf que les dialogues ne volent pas haut, l'intelligence des gonzesses flirte avec le teen movie sauce American Pie et comme si en plus on était pas rassasié niveau transport dans l'imaginaire, on se retrouve un coup dans la chine antique, puis la seconde guerre mondiale, puis chez donjons et dragons pour finir dans une version futuriste de Source Code.
Là, je dis stop. Si le film était resté au niveau 1, j'aurais apprécié, plutôt que de me farcir des scènes post-apocalyptiques servant uniquement à :
- vanter le travail incroyable de post prod
- nous montrer des petits culs et des grosses pèches qui démontent l'ennemi à tout va
Bref, comme on dit dans le jargon, "pas pire" et "peut mieux faire".