Seul.

Clint Eastwood signe son film annuel, il semble s’être spécialisé dans les histoires vraies ces dernières années, puisque après american sniper, Jersey boys, J.edgar voici Sully qui suit encore une fois un personnage réel. Un pilote de ligne au décollage voit l'avion et surtout ses deux réacteurs percutés par un vol d'oiseaux sa décision est d’amerrir sur le fleuve Hudson. De ce petit fait qui n'a duré que quelques minutes Eastwood tire une histoire en se focalisant sur le procès fait aux pilotes. Car le Conseil national de la sécurité des transports doute de l'option faite par le pilote. Sully est un petit film bien façonné certes mais qui reste petit, et un peu trop répétitif puisque cet amerrissage est montré plusieurs fois de point de vues différents, mais ça n'apporte pas grande chose. Eastwood veut perde son personnage dans le doute que lui assènent les gens du conseil de sécurité, mais ça ne marche pas car on sait rapidement que l'homme à fait le choix approprié à la situation. Dans son final Eastwood aurait largement pu nous épargner la glorification du héros ordinaire. Et son générique de fin dans lequel les vrais passagers et le vrai Sully apparaissent c'est vraiment le truc de trop. Bon on comprend qu'Eastwood ai eu envie de montrer ceux qui ont vécu cet incident, mais c'est trop. C'est la présentation des héros qui sont eux bien plus en phase que les gens des bureaux.